La Martinique de moins en moins dépendante des énergies fossiles

Expérimentation en énergie solaire
D’après la PPE (Programmation Pluriannuelle de l’Energie), la Martinique s’affranchie progressivement des énergies fossiles. Plusieurs organismes y travaillent depuis 3 ans. L’objectif est de favoriser le développement des énergies dites "propres".
Le transport est l’un des plus gros postes énergivores sur la liste des énergies fossiles. Il représente à lui seul, 53% de notre consommation, d’où l’idée d’encourager l’achat de véhicules hybrides pour les transports publics, en améliorant parallèlement l’équipement des stations de recharges dédiées à ces voitures électriques.

Pour les partenaires de la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (L’ADEME, la CTM, le SMRM et EDF) qui viennent de rendre leur rapport, l’objectif est de s’orienter vers le tout électrique à l’horizon 2030.
Autre source d’économie : la réhabilitation de l’éclairage public qui représente 60% du budget des communes. Là aussi, l’intention est la même. Réduire de moitié les dépenses, en remplaçant les anciennes ampoules par des LED (Diode Electro Luminescente), associées à des consoles intelligentes pour gérer en particulier, l’éclairage de nuit.

Le secteur du bâtiment n’est pas exclu, pour lequel des projets d’aides à la réhabilitation sont prévus, pour améliorer l’isolation des toits et des façades éclairées, et favoriser la ventilation naturelle.
Ferme d'éoliennes

 Le taux d’équipements des énergies "propres" augmente


À noter que la part d’équipement en énergie dites propres, est passée de 7 % en 2017,  à 25 % pour cette année 2019.

Néanmoins, "il faut poursuivre l’effort" souligne les acteurs de la PPE, en misant donc sur l’éolien (qui se développe déjà dans le nord de l’île), sur le développement des panneaux solaires, mais aussi en poursuivant les études d’’exploitation de la géothermie dans le sud et le centre de la Martinique (aux Anses-d’Arlet et dans la plaine du Lamentin), en collaboration avec l’île de la Dominique.

A moyen terme, dès 2023, les partenaires espèrent doter le territoire martiniquais en énergies renouvelable à hauteur 56%.