La Martinique et la Guadeloupe font partie depuis jeudi 27 août 2020 des 21 départements désormais classés en zone rouge pour la circulation active du coronavirus. Une mesure prise par le gouvernement. Mais qu'est-ce-que cela signifie et qu'elles seront les conséquences ?
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Le classement en zone rouge signifie que la zone en question est une zone de forte circulation du virus.
Ce qui est pris en compte pour déterminer ce paramètre est ce que l’on appelle le taux d’incidence. Il s'agit du nombre de cas testés positifs pour 100 mille habitants. Il faut que le seuil d’alerte soit dépassé en l’occurrence, qu’il franchisse la barre des 50 cas.
En Martinique, d’après les derniers chiffres donnés par l’Agence Régionale de Santé cette semaine, ce nombre avoisine la quarantaine.
Mais visiblement, compte tenu de la proximité de nos territoires et des échanges nombreux, la Guadeloupe et les Îles du Nord (Saint-Martin et Saint-Barthélemy) ont été considérées comme une seule entité "Antilles".
La zone rouge donne notamment aux préfets des pouvoirs de décisions étendus pour tenter d’enrayer la spirale de l'épidémie.
Ils peuvent par exemple prendre des mesures plus restrictives concernant le port du masque dans l’espace public et les lieux clos, l’ouverture d’établissements qui reçoivent du public et surtout les déplacements de la population.
D’ailleurs, le préfet Stanislas Cazelles, lors du dernier point Covid à la préfecture, laissait comprendre que la situation était en train de se compliquer. Il annonçait pour la semaine prochaine, des changements à venir dans les voyages inter-iles à compter du mardi 1er septembre 2020.
Pour l’instant, d’après nos informations, la préfecture n’envisage pas de prendre de mesures plus restrictives concernant notre quotidien.
Par ailleurs, éventuellement, des plans de reconfinement partiels pour tous les territoires concernés sont déjà prêts, une éventualité que veulent à tout prix éviter les pouvoirs publics.
Ce qui est pris en compte pour déterminer ce paramètre est ce que l’on appelle le taux d’incidence. Il s'agit du nombre de cas testés positifs pour 100 mille habitants. Il faut que le seuil d’alerte soit dépassé en l’occurrence, qu’il franchisse la barre des 50 cas.
En Martinique, d’après les derniers chiffres donnés par l’Agence Régionale de Santé cette semaine, ce nombre avoisine la quarantaine.
Mais visiblement, compte tenu de la proximité de nos territoires et des échanges nombreux, la Guadeloupe et les Îles du Nord (Saint-Martin et Saint-Barthélemy) ont été considérées comme une seule entité "Antilles".
Des pouvoirs étendus pour les préfets
La zone rouge donne notamment aux préfets des pouvoirs de décisions étendus pour tenter d’enrayer la spirale de l'épidémie.
Ils peuvent par exemple prendre des mesures plus restrictives concernant le port du masque dans l’espace public et les lieux clos, l’ouverture d’établissements qui reçoivent du public et surtout les déplacements de la population.
D’ailleurs, le préfet Stanislas Cazelles, lors du dernier point Covid à la préfecture, laissait comprendre que la situation était en train de se compliquer. Il annonçait pour la semaine prochaine, des changements à venir dans les voyages inter-iles à compter du mardi 1er septembre 2020.
Depuis début août, la mesure que nous avons faite est une baisse de 5% du trafic entre Martinique et Guadeloupe. Ce n'est sans doute pas suffisant pour ralentir la circulation du virus et c'est aussi lié à la circulation des familles qui sont présentes sur les deux îles, à la circulation des chefs d'entreprise. Aussi à notre stratégie qui a été de valoriser le tourisme entre les îles. Mais là on rentre dans une deuxième phase plutôt de ralentissement qui sera nécessaire de mettre en route.
Pour l’instant, d’après nos informations, la préfecture n’envisage pas de prendre de mesures plus restrictives concernant notre quotidien.
Par ailleurs, éventuellement, des plans de reconfinement partiels pour tous les territoires concernés sont déjà prêts, une éventualité que veulent à tout prix éviter les pouvoirs publics.