Maurice Jallier, le plus ancien sociétaire martiniquais de la SACEM, fête aujourd'hui ses 88 ans. La culture martiniquaise lui doit les premières créations du théâtre populaire à la radio et sur les planches, les chansons du carnaval et la valorisation de la culture martiniquaise en Europe.
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Né le 12 janvier 1929 "Moy" comme l’appellent ses intimes "a eu un parcours remarquable qui va de la création du groupe "Créolita" en 1950 au Carnaval de Paris en 1985", rappelle son ami, Jean Trudo. Entre-temps de nombreuses aventures musicales et théâtrales l’ont amené d’abord sur les scènes des différents concours de la chanson créole où pendant plusieurs années il rafla les premiers prix dont le fameux "À la zazou" en 1952, puis sur les ondes de l’ORTF (ancien nom de Martinique 1ère) et au théatre avec la pièce "Cancan Case Marsabé" (1960).
Ses nombreuses compositions parmi lesquelles : "À la Zazou", "Cé filon", "Mi progré a", "Acheté lokal", "Tou nana a", "Kouvè difé", "Malgré la vi a chè", "Kako kaile poté", "Au revoir les zamis", "sont de pures merveilles musicales. "Merci et bravo au Maestro qui fête ce jour (12 janvier), ses 88 ans", s'enthousiasme Jean Trudo.
Créateur du carnaval de Paris
"Avec le groupe "créolita", il a sillonné toute l’Europe avec le soutien de la compagnie Air France. Et le carnaval de Paris, qu’il a créé, est aujourd’hui un évènement incontournable", poursuit Jean Trudo. Maurice Jallier est le plus ancien sociétaire martiniquais de la SACEM. "Il a lancé des artistes comme Maurice Alcindor ou David Martial et ses livres sur la "Musique aux Antilles" sont des ouvrages de référence".Ses nombreuses compositions parmi lesquelles : "À la Zazou", "Cé filon", "Mi progré a", "Acheté lokal", "Tou nana a", "Kouvè difé", "Malgré la vi a chè", "Kako kaile poté", "Au revoir les zamis", "sont de pures merveilles musicales. "Merci et bravo au Maestro qui fête ce jour (12 janvier), ses 88 ans", s'enthousiasme Jean Trudo.