S'il n'est plus au ministère, c'est le résultat selon Max Dubois, de pressions exercées par "des puissances économiques", car ses préconisations dérangeaient trop.
Je lutte contre les lobbies depuis des années. Les représentants de ces lobbies publient une lettre et quelques jours après, Jean-François Carenco, m'appelle et me dit voilà tu comprends, peut-être qu'il faudrait que tu démissionnes. Je lui réponds que je ne vais pas démissionner... si les lobbies demandent ma peau tu assumes.
Max Dubois, ancien conseiller au ministère de l'Outre-mer
3 jours plus tard Jean-François Carenco, ministre délégué aux Outre-mer, signe un décret qui "arrête la collaboration" de Max Dubois.
C’est la version des faits de l'ex conseiller, expliquée dans cet entretien qui devrait au moins faire réagir son ancien employeur.
Max Dubois estime qu'il existe "quelques groupes industriels et quelques groupes de distribution" qui préemptent toute l'économie dans les territoires d'Outre-mer et "cette situation empêche à nos jeunes de trouver des espaces pour vivre et travailler chez eux. Résultat on perd 3 000 habitants chaque année et les jeunes les plus diplômés ne reviennent pas"...