Max Germain, père d' E'sy Kennenga, ancien régisseur son et lumière du Sermac, est décédé

Régisseur son et lumière du Grand Carbet Aimé Césaire à Fort-de-France, Max Germain aurait pu réaliser un parcours de footballeur professionnel en France, mais il a préféré revenir au pays après des études de technicien frigoriste.

Il a tout de suite travaillé dans un atelier artisanal de mécanique baptisé "le Laboratoire" et qui appartenait à son frère Léon. Max Germain est embauché au "Garage Agathe" situé au quartier Sainte-Thérèse. 

La musique et la culture 

Surnommé "Tuly", "kily" ou "Nestor", Max Germain est un amoureux des musiques du monde. Il écoute Brel, Cabrel, mais il est surtout un fan de Charles d’Aznavour. Il savoure Ti Réchaud, Marius Cultier, Herbie Hancok ou encore Tina Turner.

Au début de ses années 70, il s’implique en tant que choriste à l’église des Terres Sainville. 

Régisseur son et lumière

Max Germain a été (jusqu’à sa retraite) l’un des piliers du SERMAC (Service d'action culturelle de Fort-de-France). Il a été aux commandes des régies sons et Lumière avec Bertrand Caruge, Christian Tastet et Christian Téria.

Boute-en-train mais aussi langue aiguisée, il n’épargnait personne et notamment ceux et celles qui jouaient "les comiques" comme il aimait souvent le dire. Il gérait les spectacles avec des exigences professionnelles en s'appuyant sur le cahier des charges.

Le goût artistique transmis à ses fils dont E sy Kennenga

Cette rigueur, Max Germain l’a gardée jusqu'à sa retraite en partant lors des 50 ans du festival culturel de Fort-de-France. Il a pu transmettre cette passion à ses trois fils : Jean Marie qui est manager, Fréderique, auteur compositeur et Laurent  connu sous le nom d'E’sy Kennenga, auteur-compositeur-interprète aux influences reggae-dancehall et soul.