Max Mona se veut le digne héritier de son père, le chanteur-flûtiste Eugène Mona

Le 21 septembre 1991, le chanteur flûtiste Eugène Mona, né Nilcam mourait à l'âge de 48 ans. Son héritage se perpétue avec son fils Max. Ce dernier est sur scène à Paris, ce vendredi 21 et samedi 22 septembre, jour de la commémoration du 27e anniversaire de la mort de son père.
Eugène Mona, descendu des mornes avec ses flûtes a propulsé la musique des campagnes vers les sommets grâce à ses compositions. Avec la poésie des mots, le choc des idées, la description du vécu quotidien, Eugène Mona a vite séduit le public. Il avait un franc-parler, une perception des problèmes et délivrait des messages.

Le chanteur ébéniste aux pieds nus était un visionnaire. Il avait mesuré l’impact de la musique sur les populations et avait décelé la tribune immense qu’elle représente.
 

Max est sur les traces de son père


Max Mona, suit les traces de son père. Il se produit ce vendredi 21 et samedi 22 septembre au "Baiser Salé" à Paris. Un spectacle programmé le jour du 27e anniversaire de la mort de son père.
L’originalité créative de celui qui a fait corps avec la flûte, doublé d’une grande humilité explique le succès, la portée et la notoriété d’Eugène, son père. Un éveilleur de consciences qui se situe bien au-delà de la Martinique et de la Caraïbe.
27 ans après, "Ti Toutoune Bamboua" démontre que l’héritage universel légué par Eugène Mona est gravé pour la postérité dans tous les cœurs, toutes générations confondues.

Plusieurs artistes : Jean Michel Rotin, Admiral T, Easy Kennanga, Max Téléphe, Pipo Gertrude, Céline Flériag, Dominique Lorté ont repris ou chantent des titres d'Eugène Mona.

Ses œuvres témoignent de la puissance de son implication dans la vie, son engagement aux côtés des plus faibles, son amour pour la nature, sa spiritualité, son rejet de l’aliénation, ses interrogations et son ouverture au monde.