Peu ou pas du tout de médecin dans certaines communes. Pire plus de la moitié des généralistes de Martinique ont plus de 55 ans donc à quelques années de la retraite. L’Union Régionale des Médecins Libéraux lance un SOS en direction des pouvoirs publics pour rendre la profession plus attractive.
•
La médecine libérale n’attire plus en Martinique. Il n’y a pas assez de médecins généralistes et de spécialistes qui s’installent sur le territoire.
Des déserts médicaux qui gênèrent également des délais d'attente à rallonge, parfois jusqu’à un an chez l’ophtalmologiste ou le gynécologue. "Nous souffrons d'une démographie médicale très faible. Nous sommes à -20% inférieurs à l'hexagone pour les généralistes et -34% pour les spécialistes donc il faut combattre ça", précise le docteur Anne Cricquet Hayot, présidente de l’Union Régionale des Médecins Libéraux.
Dans une île où la population est vieillissante et qui demande donc des prises en charge complexe et il faut rendre plus attractive cette profession libérale, avec des moyens. L’Union Régionale des Médecins Libéraux lance un SOS en direction des pouvoirs publics afin de retenir les internes, qui repartent souvent à l’issue de leur formation dans les hôpitaux.
Rendre plus attrayante la médecine libérale, c’est aussi augmenter le numerus clausus, ce qui aura également pour effet d'encourager les vocations locales, estime la présidente de l’URML, "les Martiniquais sont nombreux à vouloir, mais entre vouloir et être admis il y a deux choses. Donc il faut augmenter à la base le numerus clausus, mais on sait qu'il faut quinze ans d'étude. En Martinique on a 55% des généralistes et 43% des spécialistes qui ont plus de 55 ans donc il faut que nos jeunes arrivent et s'installent parce que dans dix ans on n’aura plus personne."
Des déserts médicaux qui gênèrent également des délais d'attente à rallonge, parfois jusqu’à un an chez l’ophtalmologiste ou le gynécologue. "Nous souffrons d'une démographie médicale très faible. Nous sommes à -20% inférieurs à l'hexagone pour les généralistes et -34% pour les spécialistes donc il faut combattre ça", précise le docteur Anne Cricquet Hayot, présidente de l’Union Régionale des Médecins Libéraux.
Mettre les moyens
Dans une île où la population est vieillissante et qui demande donc des prises en charge complexe et il faut rendre plus attractive cette profession libérale, avec des moyens. L’Union Régionale des Médecins Libéraux lance un SOS en direction des pouvoirs publics afin de retenir les internes, qui repartent souvent à l’issue de leur formation dans les hôpitaux.
Rendre plus attrayante la médecine libérale, c’est aussi augmenter le numerus clausus, ce qui aura également pour effet d'encourager les vocations locales, estime la présidente de l’URML, "les Martiniquais sont nombreux à vouloir, mais entre vouloir et être admis il y a deux choses. Donc il faut augmenter à la base le numerus clausus, mais on sait qu'il faut quinze ans d'étude. En Martinique on a 55% des généralistes et 43% des spécialistes qui ont plus de 55 ans donc il faut que nos jeunes arrivent et s'installent parce que dans dix ans on n’aura plus personne."