La Martiniquaise Mélite Jasmin comparaît depuis ce lundi matin, en appel à Versailles, deux ans après sa condamnation à 3 ans de prison ferme en première instance à Pontoise. Elle se prétendait voyante et guérisseuse et avait été reconnue coupable d'abus de faiblesse sur ses anciens "adeptes".
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Cette martiniquaise de 67 ans se faisait passer pour une grande prêtresse vaudou, elle se disait voyante et guérisseuse. Les fidèles l'appelaient même "maman". En avril 2016, Mélite Jasmin avait été condamnée à trois ans de prison ferme. Le tribunal l'avait reconnue coupable de faiblesse sur des personnes en état de suggestion psychologique. Lors de sa condamnation, il y a deux ans, la défense avait aussitôt annoncé son intention de faire appel après avoir dénoncé une enquête "à charge". Elle revient devant le tribunal, cette fois à Versailles.
L'enquête avait débuté en 2006, quand une poignée des 200 membres de "son mouvement" avaient déposé les premières plaintes à la gendarmerie, dénonçant des extorsions de fonds et une forte emprise psychologique.
Sacrifices de poulets, aspersion de sang sur le visage (...) Les ex-membres, dont certains sont restés près de 20 ans sous la coupe de leur gourou, avaient alors décrit des cérémonies menées jusqu'à l'aube dans "le temple", un local exiguë installé dans le pavillon familial de Marly la Ville, en Île de France. Lors de ces cérémonies, la grande prêtresse entrait en transe devant ses fidèles.
Durant le procès en février 2016, quatorze anciens adeptes avaient accusé cette femme d'humiliations, de racket, d'unions forcées...Ils avaient décrit les travaux et les ménages imposés dans les propriétés de la famille et l'extorsion à coup de séances d'"initiations mystiques" à 12.000 euros.
Mélite Jasmin, 67 ans, se faisait passer pour une voyante, une guérisseuse et une prêtresse Vaudou. Son procès en appel a débuté lundi 9 avril 2018.
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Sacrifices de poulets, aspersion de sang sur le visage...
L'enquête avait débuté en 2006, quand une poignée des 200 membres de "son mouvement" avaient déposé les premières plaintes à la gendarmerie, dénonçant des extorsions de fonds et une forte emprise psychologique.
Sacrifices de poulets, aspersion de sang sur le visage (...) Les ex-membres, dont certains sont restés près de 20 ans sous la coupe de leur gourou, avaient alors décrit des cérémonies menées jusqu'à l'aube dans "le temple", un local exiguë installé dans le pavillon familial de Marly la Ville, en Île de France. Lors de ces cérémonies, la grande prêtresse entrait en transe devant ses fidèles.
Durant le procès en février 2016, quatorze anciens adeptes avaient accusé cette femme d'humiliations, de racket, d'unions forcées...Ils avaient décrit les travaux et les ménages imposés dans les propriétés de la famille et l'extorsion à coup de séances d'"initiations mystiques" à 12.000 euros.