Une intersyndicale a lancé un appel national à la grève de la surveillance des épreuves du 17 juin 2019 du baccalauréat. Ce mouvement, initié par le SNES-FSU, se veut être une protestation contre diverses réformes notamment celles du ministre de l'Éducation Nationale, Jean-Michel Blanquer.
L'épreuve de philosophie du baccalauréat 2019 pourra-t-elle avoir lieu? Le SNES-FSU, syndicat largement majoritaire chez les professeurs du secondaire, Sud Éducation, la CGT, le SNALC et même les "stylos rouges" appellent à la grève de la surveillance le lundi 17 juin 2019.
Une date scrupuleusement choisie pour frapper fort ! L'intersyndicale, que n'ont pas rejoint FO et l'UNSA, veut ainsi marquer son exaspération face aux réformes de l'Éducation Nationale.
Depuis plusieurs mois maintenant les syndicats dénoncent la loi Blanquer mais pas seulement. Pour eux il s'agit aussi de manifester à la fois contre la réforme du lycée, la réforme du baccalauréat, la réforme du DNB (Diplôme National du Brevet) et la réforme de la fonction publique.
Sur la réforme du bac, dont la mise en place est prévue pour 2021, ils dénoncent la réduction du nombre d’épreuves finales de l’examen au profit du contrôle continu. Ils y voient aussi l’instauration d’un bac « local », dont la valeur dépendra du lycée dans lequel le jeune aura effectué sa scolarité, enfin, ils prévoient « un rythme effréné des évaluations » via le contrôle continu. Face à cette menace de grève de la surveillance pour les premières épreuves du baccalauréat 2019, le ministère est resté plutôt discret. Sa seule réaction a été de rassurer les élèves et leurs parents. "Les familles ne doivent pas se préoccuper ", rassure le ministre. Jean-Michel Blanquer assure que l’examen se déroulera "de façon normale ", estimant que "de toute façon il n’y aura pas beaucoup de grévistes".
Toujours est-il qu'en Martinique, les syndicats dénoncent les pressions qui seraient faites sur les personnels de vie scolaire. Ceux-ci auraient été sollicités par le Rectorat afin de remplacer les professeurs à la surveillance des épreuves du 17 juin 2019.
Cette Information n'a pas été confirmée par l'Académie de Martinique.
Une date scrupuleusement choisie pour frapper fort ! L'intersyndicale, que n'ont pas rejoint FO et l'UNSA, veut ainsi marquer son exaspération face aux réformes de l'Éducation Nationale.
Depuis plusieurs mois maintenant les syndicats dénoncent la loi Blanquer mais pas seulement. Pour eux il s'agit aussi de manifester à la fois contre la réforme du lycée, la réforme du baccalauréat, la réforme du DNB (Diplôme National du Brevet) et la réforme de la fonction publique.
Sur le volet "éducation" les syndicats déplorent "un refus de toute discussion" de la part du ministre Jean-Michel Blanquer et pourtant ils en ont des choses à lui dire.Le @SNESFSU appelle les enseignants du 2nd degré à la grève le 1er jour du #BAC2019
— SNES-FSU (@SNESFSU) 3 juin 2019
Le Ministre porte la responsabilité de cette décision.
⚠️ La poursuite de l’action, en particulier le 27 et le #DNB sera mise en débat à l’issue du 17 ⚠️
Infos pratiques : https://t.co/aUyfIXoTBe pic.twitter.com/dWY6vNVSiD
Sur la réforme du bac, dont la mise en place est prévue pour 2021, ils dénoncent la réduction du nombre d’épreuves finales de l’examen au profit du contrôle continu. Ils y voient aussi l’instauration d’un bac « local », dont la valeur dépendra du lycée dans lequel le jeune aura effectué sa scolarité, enfin, ils prévoient « un rythme effréné des évaluations » via le contrôle continu. Face à cette menace de grève de la surveillance pour les premières épreuves du baccalauréat 2019, le ministère est resté plutôt discret. Sa seule réaction a été de rassurer les élèves et leurs parents. "Les familles ne doivent pas se préoccuper ", rassure le ministre. Jean-Michel Blanquer assure que l’examen se déroulera "de façon normale ", estimant que "de toute façon il n’y aura pas beaucoup de grévistes".
Toujours est-il qu'en Martinique, les syndicats dénoncent les pressions qui seraient faites sur les personnels de vie scolaire. Ceux-ci auraient été sollicités par le Rectorat afin de remplacer les professeurs à la surveillance des épreuves du 17 juin 2019.
Cette Information n'a pas été confirmée par l'Académie de Martinique.