Une fois de plus, de nombreux habitants ont été surpris par les dégâts occasionnés par les fortes pluies du week-end dernier. Comme si nous ne prenions pas au sérieux les bulletins météo.
Vigilance jaune, vigilance orange, vigilance rouge : vous y comprenez quelque chose, vous ? J’ai du mal à saisir le classement de nos grands grecs de la météo. Soi-disant, c’est pour faire attention au mauvais temps qui vient. Ces seuils de vigilance ont remplacé les seuils d’alerte que nous avons connu durant plusieurs décennies. Une hiérarchie simple : alerte 1, 2 ou 3 pour nous avertir de l’arrivée des cyclones.
Autre temps, autre mœurs, d’accord ! Mais pourquoi ne pas parler un langage simple pour que nous puissions suivre l’évolution du temps et prendre nos précautions. Avec ce vocabulaire basé sur la vigilance, nous avons du mal à prévoir sérieusement les conséquences des fortes pluies, comme le week-end dernier. Les habitants du Nord-Atlantique ont été dormir tranquilles et ont été surpris à leur réveil par les inondations.
Bien sûr, il faut faire attention quand il pleut. Bien sûr, pour éviter les dégâts et les drames, il ne faut plus construire près des rivières ou de la plage ou au bas des collines. Bien sûr, il faut améliorer le réseau routier. Mais si les experts nous parlaient comme si nous n’étions pas des experts, cela nous éviterait désagréments et désolation.
Alors, Messieurs les grands grecs de la météo, quand vous parlez au peuple, faites attention. En un mot : vigilance !
Alors, Messieurs les grands grecs de la météo, quand vous parlez au peuple, faites attention. En un mot : vigilance !