Le Président du Conseil Exécutif de la CTM Alfred Marie-Jeanne a rencontré lundi (18 juillet), le champion du monde de la WBF* Michel Mothmora. À 36 ans, en mai dernier, le Martiniquais a conquis le plus beau titre de sa carrière, déjouant tous les pronostics.
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Et si la Martinique accueillait, à nouveau, un championnat du monde de boxe, après celui de Kanelle Léger ? C'est le souhait de Michel Mothmora. Le Martiniquais a été reçu, ce lundi (18 juillet), à Plateau-Roy par le Président du Conseil Exécutif de la CTM, Alfred Marie-Jeanne. Le 6 mai dernier, à Matoury en Guyane, il a remporté le titre de champion du monde de la WBF* catégorie poids moyens. Il a désormais neuf mois pour le remettre en jeu.
Regardez le reportage de Sangha Fagour et Laura Schintu :
Le déclic se fait. Et depuis, le Martiniquais surprend ses adversaires et enchaîne les victoires : la Coupe de la ligue en 2012, le championnat international WBF en 2013 et 2014 puis le championnat intercontinental WBF en 2015 et 2016, avant son titre de gloire, celui de champion du monde à 36 ans. "On m’appelle le phœnix car je renais de mes cendres. Alors que la plupart des boxeurs décline à mon âge, moi j’atteins des sommets".
*WBF (World Boxing Federation) : Fédération de boxe anglaise professionnelle.
Bilan négatif
Cette victoire en terres guyanaises est la consécration d'un parcours peu conventionnel. Il commence la boxe à l’âge de 13 ans pour se canaliser. "J’étais un enfant turbulent. Sans la boxe, j’aurais sans doute mal tourné", estime-t-il. En novembre 2011, son bilan est négatif : 15 victoires pour 21 défaites. "Il était de plus en plus difficile de rentrer à la maison et de dire à mes enfants que papa avait encore perdu", confie Michel Mothmora.Regardez le reportage de Sangha Fagour et Laura Schintu :
Le déclic se fait. Et depuis, le Martiniquais surprend ses adversaires et enchaîne les victoires : la Coupe de la ligue en 2012, le championnat international WBF en 2013 et 2014 puis le championnat intercontinental WBF en 2015 et 2016, avant son titre de gloire, celui de champion du monde à 36 ans. "On m’appelle le phœnix car je renais de mes cendres. Alors que la plupart des boxeurs décline à mon âge, moi j’atteins des sommets".
*WBF (World Boxing Federation) : Fédération de boxe anglaise professionnelle.