Policiers et militants anti-chlordécone s'affrontent ce lundi après-midi 13 janvier 2020 devant le palais de justice de Fort-de-France, peu avant le procès de sept individus convoqués devant la justice.
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Un nuage de gaz lacrymogène plane au-dessus de palais de justice de Fort-de-France en début d'après-midi ce lundi 13 janvier 2020.
Les forces de l'ordre ont fait usage du gaz suite aux débordements des soutiens aux militants anti-chlordécone.
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Tout avait commencé dans le calme. Le cortège composé de plus d'une centaine de manifestants est parti de la maison des syndicats pour se diriger vers le Palais de Justice à Fort-de-France à l'appel du "Komité 13 janvier 2020". Mais une fois sur place, un barrage filtrant mis en place par les forces de l'ordre dès l'entrée du palais limite l'accès à la salle du tribunal dont la capacité maximum est de 60 places. À la suite de bousculades, les choses ont ensuite dégénéré.
Les forces de l'ordre postées sur place ont fait usage de gaz lacrymogène. Certains prévenus n'ont pas pu pénétrer à l'intérieur.
(Re)voir notre direct.Les forces de l'ordre s'organisent :
Peu avant 16 heures, le personnel de la mairie de Fort-de-France a été évacué. Par ailleurs, les parents des élèves des écoles avoisinantes (Séminaire Collège) ont été priés de venir récupérer leurs enfants suite aux émanations de gaz.
Les entreprises exploitantes du réseau Mozaïk informe les usagers que pour des raisons de sécurité, les départs des lignes au départ des gares d’Aliker et Clémenceau sont momentanément transférés à la gare de la Pointe-Simon à Fort-de-France.
Le procès des sept militants anti-chlordécone a finalement été renvoyé au 3 juin 2020, à 8 heures. En effet, la double demande de renvoi des avocats a été acceptée par rapport à la mobilisation des avocats contre la réforme des retraites, mais aussi à cause de la tension devant le palais, empêchant des débats en toute sérénité.
Les contrôles judiciaires de trois prévenus ont également été levés.
Les forces de l'ordre ont fait usage du gaz suite aux débordements des soutiens aux militants anti-chlordécone.
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Plus de 100 manifestants
Tout avait commencé dans le calme. Le cortège composé de plus d'une centaine de manifestants est parti de la maison des syndicats pour se diriger vers le Palais de Justice à Fort-de-France à l'appel du "Komité 13 janvier 2020". Mais une fois sur place, un barrage filtrant mis en place par les forces de l'ordre dès l'entrée du palais limite l'accès à la salle du tribunal dont la capacité maximum est de 60 places. À la suite de bousculades, les choses ont ensuite dégénéré.
Les forces de l'ordre postées sur place ont fait usage de gaz lacrymogène. Certains prévenus n'ont pas pu pénétrer à l'intérieur.
Les manifestants se sont dispersés sur le boulevard Général de Gaulle, cependant la situation est restée tendue durant plusieurs heures. Certains lancant entre autres, des pierres et des bouteilles sur les forces de l'ordre.#Martinique : #affrontements #policiers la situation est toujours électrique devant le palais de justice de Fort-de-France avant le procès de 7 militants anti-chlordecone, ce lundi après-midi pic.twitter.com/a3IJDf4LMC
— Martiniquela1ère (@Martiniquela1e) January 13, 2020
(Re)voir notre direct.Les forces de l'ordre s'organisent :
Mairie et écoles évacuées, transport perturbé à Fort-de-France
Peu avant 16 heures, le personnel de la mairie de Fort-de-France a été évacué. Par ailleurs, les parents des élèves des écoles avoisinantes (Séminaire Collège) ont été priés de venir récupérer leurs enfants suite aux émanations de gaz.
Les entreprises exploitantes du réseau Mozaïk informe les usagers que pour des raisons de sécurité, les départs des lignes au départ des gares d’Aliker et Clémenceau sont momentanément transférés à la gare de la Pointe-Simon à Fort-de-France.
Procès renvoyé
Le procès des sept militants anti-chlordécone a finalement été renvoyé au 3 juin 2020, à 8 heures. En effet, la double demande de renvoi des avocats a été acceptée par rapport à la mobilisation des avocats contre la réforme des retraites, mais aussi à cause de la tension devant le palais, empêchant des débats en toute sérénité.
Les contrôles judiciaires de trois prévenus ont également été levés.