La réunion du comité national du Mouvement Indépendantiste Martiniquais a tourné court hier soir (lundi 29 janvier) au Lamentin. Alfred Marie-Jeanne, le président du MIM, a refusé la présence de Jean-Philippe Nilor, le député du sud. Cette attitude provoque la récrimination de nombre de militants.
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Atmosphère pesante hier soir (lundi 29 janvier 2018), au siège du Mouvement Indépendantiste Martiniquais (MIM), quartier Place d'Armes au Lamentin, à l'occasion d'une réunion des dirigeants du mouvement. Étaient notamment présents, Daniel Marie Sainte, Marie-Line Lesdema, Aurélie Dalmat, Arthur Labat, Philippe Criard, Francine Carius, Jean-Philippe Nilor, Alfred Marie-Jeanne.
Devant le refus du député de quitter la salle, Alfred Marie-Jeanne lève la séance et demande aux autres dirigeants de s'en aller, mais personne ne bouge. "Cette attitude est inadmissible, autocratique", disent certains militants présents. "Cela fait dix ans qu’il n’y a pas eu de congrès du MIM", constate Jean-Philippe Nilor.
Le malaise est si important qu'un membre du mouvement décide de rendre publique une lettre ouverte à son président. "Alfred Marie-Jeanne, je t'ai toujours suivi, j'ai toujours adhéré à tes discours. Tu as toujours été mon leader, mais depuis un moment je constate que par tes choix, tes positions, tes déclarations tu nuis au Mouvement Indépendantiste Martiniquais. Je m'adresse à tous les militants et à tous les élus qui te suivent dans ta folie de destruction de notre mouvement que tu as toi-même créé. Ayez le courage de dire STOP à AMJ" (Alfred Marie-Jeanne). Des militants qui seraient de plus en plus nombreux à réclamer une assemblée générale.
La rencontre a duré moins de 15 minutes selon des témoins, en raison d'un incident majeur. Alfred Marie-Jeanne, le président du MIM, aurait refusé la présence de Jean-Philippe Nilor, le député de Martinique, élu dans le sud, pourtant membre du mouvement. "Mwen pa lé wèw issi a", a déclaré le président du MIM, d'après le témoignage de Jean-Philippe Nilor, à l'un de nos reporters."Mwen pa lé wèw issi a"
Devant le refus du député de quitter la salle, Alfred Marie-Jeanne lève la séance et demande aux autres dirigeants de s'en aller, mais personne ne bouge. "Cette attitude est inadmissible, autocratique", disent certains militants présents. "Cela fait dix ans qu’il n’y a pas eu de congrès du MIM", constate Jean-Philippe Nilor.
Des militants font état de leur malaise
Le malaise est si important qu'un membre du mouvement décide de rendre publique une lettre ouverte à son président. "Alfred Marie-Jeanne, je t'ai toujours suivi, j'ai toujours adhéré à tes discours. Tu as toujours été mon leader, mais depuis un moment je constate que par tes choix, tes positions, tes déclarations tu nuis au Mouvement Indépendantiste Martiniquais. Je m'adresse à tous les militants et à tous les élus qui te suivent dans ta folie de destruction de notre mouvement que tu as toi-même créé. Ayez le courage de dire STOP à AMJ" (Alfred Marie-Jeanne). Des militants qui seraient de plus en plus nombreux à réclamer une assemblée générale.