La crise au sein de la coalition au pouvoir à la Collectivité territoriale n’affecte pas le fonctionnement de l’institution, mais elle traverse le MIM, la formation autour de laquelle elle est bâtie. Jusqu’à quel point ?
Le Mouvement indépendantiste martiniquais est-il menacé de disparition ? Bien sûr que non. Pas dans l’immédiat. Les formations politiques naissent, évoluent, déclinent et meurent comme toute création humaine. La crise que traverse le chef de file de la mouvance souverainiste, n’est pas la première. Ni la dernière. Plusieurs de ses dirigeants ou militants s’en sont séparés depuis sa création, il y aura bientôt 40 ans.
Divergences stratégiques, désaccords tactiques, difficultés relationnelles sont autant de motifs ayant amené celui-ci ou celui-là à s’en aller. Rien là que de très banal. Le PPM et les multiples formations se réclamant de la droite ont vécu, ces trente dernières années des exclusions, des mises en congés ou des démissions. Dans la plupart des cas, les directions s’en sont trouvées confortées ou stabilisées.
En revanche, la tempête qu’essuie le MIM touche directement le capitaine du navire. Ce qui est plus rare. Ses partisans l’estiment victime de trahisons. Ses critiques fustigent son comportement autocratique et ses colères injustifiées. Mais en dépit des apparences, le président du MIM n’est pas encore sur la touche.
Nombre de militants lui reprochent ses décisions prises en violation des statuts et à rebours de la logique politique. Résultat : la perte d’un siège de député sur les deux qu’il détenait et une défaite sèche aux élections sénatoriales. Toutefois, le chef suprême peut encore s’appuyer sur une base faisant corps avec ce leader charismatique, comme nous en avons connu dans d’autres partis politiques, à d’autres époques.
Ce qui n’empêche pas de se demander si le MIM vit une crise de croissance - étant à la veille d’engranger de nouvelles victoires - ou une crise d’obsolescence - son projet et ses méthodes étant désormais dépassés. L’heure de la clarification approche. Il convient de réorienter la ligne politique du mouvement, difficilement détectable, dans ce maelström où les analyses divergentes sont masquées par des querelles personnelles et des déclarations martiales.
Divergences stratégiques, désaccords tactiques, difficultés relationnelles sont autant de motifs ayant amené celui-ci ou celui-là à s’en aller. Rien là que de très banal. Le PPM et les multiples formations se réclamant de la droite ont vécu, ces trente dernières années des exclusions, des mises en congés ou des démissions. Dans la plupart des cas, les directions s’en sont trouvées confortées ou stabilisées.
En revanche, la tempête qu’essuie le MIM touche directement le capitaine du navire. Ce qui est plus rare. Ses partisans l’estiment victime de trahisons. Ses critiques fustigent son comportement autocratique et ses colères injustifiées. Mais en dépit des apparences, le président du MIM n’est pas encore sur la touche.
Nombre de militants lui reprochent ses décisions prises en violation des statuts et à rebours de la logique politique. Résultat : la perte d’un siège de député sur les deux qu’il détenait et une défaite sèche aux élections sénatoriales. Toutefois, le chef suprême peut encore s’appuyer sur une base faisant corps avec ce leader charismatique, comme nous en avons connu dans d’autres partis politiques, à d’autres époques.
Ce qui n’empêche pas de se demander si le MIM vit une crise de croissance - étant à la veille d’engranger de nouvelles victoires - ou une crise d’obsolescence - son projet et ses méthodes étant désormais dépassés. L’heure de la clarification approche. Il convient de réorienter la ligne politique du mouvement, difficilement détectable, dans ce maelström où les analyses divergentes sont masquées par des querelles personnelles et des déclarations martiales.