La deuxième étape de la Mini-Transat part de Las Palmas aux Canaries, mercredi 1er novembre, pour se terminer en Martinique à la mi-novembre. 2700 milles de course, pour les concurrents qui seront confrontés aux Alizés et aux vents portants jusqu’à l’arrivée finale au Marin.
Jean-Claude Samyde•
À vingt-quatre-heures du départ de la seconde étape de la Mini-Transat la Boulangère, les concurrents s’affairent tranquillement pour préparer les derniers détails avant le grand saut sur l’Atlantique.
Trouver rapidement les alizés
Pour bon nombre de skippers, ce nouveau départ sera l’occasion de corriger le tir suite à une première étape La Rochelle-Las Palmas de Gran Canaria (Canaries). Les écarts relativement faibles à l’arrivée ouvrent tous les espoirs pour cette deuxième partie de la course. Tous les plans de course font référence à la météo. Les alizés bien établis en cette période permettront d'exploiter le potentiel des bateaux. Valentin Gautier (Shaman Banque du Léman) et Ian Lipinski (Griffon.fr) les deux favoris des deux classes en compétition ont un classement à défendre.
Tout commence donc le mercredi 1er novembre. Négocier sa sortie des îles Canaries est donc le premier obstacle de cette deuxième étape, puis rejoindre au plus vite les alizés qui emmèneront les skippers sur de longs surfs vers la Martinique. Les concurrents devront gérer les angles de descente au portant, se méfier des grains tropicaux, et finir par une belle arrivée dans la baie du Marin. Les plus rapides sont attendus à la mi-novembre.