La mission parlementaire pour l'évaluation de l'Université des Antilles poursuit ses travaux ce jeudi 5 décembre 2019 sur le campus de Schoelcher. Elle a été accueillie par une délégation d'étudiants qui avaient tous en main une pancarte : "pour le maintien de l'Université" .
En vertu de la loi portant transformation de l’Université des Antilles-Guyane en Université des Antilles, une mission d'évaluation est en Martinique pour deux jours. Des auditions sont prévues avec la vice-présidence mais également les agents et les étudiants.
Cette mission menée par Alain Delmas, l’administrateur de la délégation des Affaires Culturelles de l’Assemblée Nationale, et des députés de Guadeloupe, de Martinique et de l’Aude, est arrivée sur le campus de Schoelcher en Martinique, ce jeudi 5 décembre 2019.
Un collectif d'étudiants a accueilli les parlementaires avec des pancartes mentionnant leur volonté de maintien dans l'Université.
Cette mission d'évaluation rendra public son rapport. En toile de fond, c’est l’équité dans la répartition des moyens des deux pôles qui est également étudiée. Au regard des critères de la loi, Fouillole et le Camps Jacob (Guadeloupe), devraient aujourd’hui disposer de 66% des moyens contre 34% pour la Martinique. Sauf que Schoelcher prônerait le statut quo, soit 60/40.
Josette Manin députée de Martinique et Max Mathiasin député de Guadeloupe, sont conscients des intérêts des deux pôles de cette Université.
Lorsqu'en 2015, le projet de loi transformant l'université des Antilles et de la Guyane en campus des Antilles a été adopté par l’assemblée, plusieurs parlementaires dont Alfred Marie-Jeanne mettaient déjà en garde contre le risque d’éclatement de l’UA. Serge Letchimy prônait de son côté, l'union des peuples de Guadeloupe et de Martinique. Avec la venue de cette mission, des voix se font entendre pour une mise sous tutelle de l'Université afin de réfléchir sereinement à une meilleure organisation de l'institution.
Cette mission menée par Alain Delmas, l’administrateur de la délégation des Affaires Culturelles de l’Assemblée Nationale, et des députés de Guadeloupe, de Martinique et de l’Aude, est arrivée sur le campus de Schoelcher en Martinique, ce jeudi 5 décembre 2019.
Un collectif d'étudiants a accueilli les parlementaires avec des pancartes mentionnant leur volonté de maintien dans l'Université.
Un contexte toujours un peu tendu
Cette mission d'évaluation rendra public son rapport. En toile de fond, c’est l’équité dans la répartition des moyens des deux pôles qui est également étudiée. Au regard des critères de la loi, Fouillole et le Camps Jacob (Guadeloupe), devraient aujourd’hui disposer de 66% des moyens contre 34% pour la Martinique. Sauf que Schoelcher prônerait le statut quo, soit 60/40.
Josette Manin députée de Martinique et Max Mathiasin député de Guadeloupe, sont conscients des intérêts des deux pôles de cette Université.
Lorsqu'en 2015, le projet de loi transformant l'université des Antilles et de la Guyane en campus des Antilles a été adopté par l’assemblée, plusieurs parlementaires dont Alfred Marie-Jeanne mettaient déjà en garde contre le risque d’éclatement de l’UA. Serge Letchimy prônait de son côté, l'union des peuples de Guadeloupe et de Martinique. Avec la venue de cette mission, des voix se font entendre pour une mise sous tutelle de l'Université afin de réfléchir sereinement à une meilleure organisation de l'institution.
Dans un communiqué en date du 4 décembre 2019, l'UNSA Guadeloupe (Union nationale des syndicats autonomes), met en garde, "car une délégation composée de syndicats non représentatifs de l'Université, va rencontrer les parlementaires avec la caution de la vice-présidente du pôle de Martinique"...