Ce mardi après-midi (24 septembre), la tension est montée à l’entrée du centre-ville de Fort-de-France.
Aux environs de 15h, les forces de l'ordre ont fait usage de grenades lacrymogènes en direction des manifestants et de passants au niveau de la Place François Mitterrand.
En début de matinée, les gardes mobiles ont érigé plusieurs barrages aux différentes entrées de la ville, empêchant aux convois "pour la vie chère" d’y pénétrer. Des boucliers (ou barrières anti-émeutes) y ont été dressés.
En conférence de presse, Jean-Christophe Bouvier, le représentant de l’État, s'est exprimé sur ce surprenant dispositif policier.
Aujourd'hui, c’est simplement parce que nous avions un mouvement, un appel à manifester de la part de transporteurs routiers et pour permettre la libre circulation au sein de l’agglomération de Fort-de-France. Nous avons pris le parti d’arrêter ces transporteurs aux entrées de la ville pour qu’il n’y ait pas une accumulation de poids lourds dans les rues. (...) Les forces de l’ordre n’ont rien fait de mal. Elles sont là pour protéger la population et pour protéger les biens.
Le préfet interrogé par Dominique Legros et Aude Sioul-Tidas
Pour protester contre la cherté de la vie et en soutien au RPPRAC (Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens), les transporteurs routiers ont mené une opération escargot au départ du Nord, au centre et au Sud de l’île.