Après quatre heures de garde à vue, Élie Domota est ressorti libre des locaux de la police de Pointe-à-Pitre. Il avait été interpellé et placé en garde à vue.
Ce jeudi matin il participait avec 400 personnes à une mobilisation dans les rues de Pointe-à-Pitre contre le passe sanitaire et l'obligation vaccinale.
Le défilé s’est ensuite dirigé vers les Abymes. Les forces de l’ordre, avec des bombes lacrymogènes, ont tenté d’arrêter la progression du groupe vers le rond-point.
Élie Domota a été interpellé et placé en garde en vue.
Dans un communiqué publié dans l'après-midi, l’UGTG regrette "l'usage de gaz lacrymogène, tiré en plein visage pendant une manifestation pacifique, sur la voie publique" et ."considère que l’arrestation d’Élie Domota est une provocation".
De nombreux sympathisants du militant de l'UGTG à l'annonce de son interpellation se sont regroupés devant le commissariat de Pointe-à-Pitre.
Libéré peu avant 18h30 , Élie Domota à pris la parole depuis les marches du commissariat, annonçant "la poursuite de la mobilisation puisque la répression va continuer" a-t-il dit.
Un de ces avocats, Patrice Tacita a expliqué à la foule que la justice accusait Élie Domota de " Violence sur les personnes dépositaires de l’autorité publique et de refus des prélèvements biologiques pendant sa garde à vue.
Elie Domota est convoqué le 7 avril 2022 devant le tribunal correctionnel.