La mobilisation de la communauté hospitalière publique se poursuit. Une délégation a été reçue hier soir par le préfet de région et le directeur le l'ARS (l'Agence Régionale de Santé), l'occasion de dire de vive voix le ras-le-bol du personnel quant aux conditions de travail.
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La mobilisation de la communauté hospitalière publique se poursuit, après le débrayage des cadres et des chefs de pôles en milieu de semaine dernière avec leurs tenues noires pour dénoncer symboliquement, l'état des services des hôpitaux de Fort-de-France, de Trinité et à l'hospice Emma Ventura à Fort-de-France.
Une délégation a été reçue hier soir (lundi 30 octobre 2017), par le préfet de région et le directeur le l'ARS (l'Agence Régional de Santé), l'occasion de dire de vive voix le ras-le-bol du personnel quant aux conditions de travail et d'accueil des patients.
Une doléance que ces personnels en colère pourront exprimer devant le Premier ministre (ou ses conseillers) dans quelques jours chez nous, puis à Paris. Le préfet a en effet promis de négocier ces deux rendez-vous, avec le chef du gouvernement français, pour tenter de faire avancer ce dossier récurrent.
Les précisions du docteur Jean-Luc Fanon, chef du pôle de gériatrie et de gérontologie au Centre Hospitalier Universitaire de Martinique."Nous en avons assez de vivre dans des conditions proches de l'insalubrité".
Les précisions du professeur François Rock, qui revient sur ce qui motive ce mouvement, notamment les problèmes de sous investissement de l'hôpital public en Martinique.
Ce lourd dossier est porté également depuis plusieurs années par les différents syndicats de la fonction publique hospitalière des organisations qui pourtant, n'étaient pas invités hier soir à la préfecture, aux côtés des praticiens et des cadres. Pour le docteur Jean-Luc Fanon, c'est une question de méthode d'approche.
Une délégation a été reçue hier soir (lundi 30 octobre 2017), par le préfet de région et le directeur le l'ARS (l'Agence Régional de Santé), l'occasion de dire de vive voix le ras-le-bol du personnel quant aux conditions de travail et d'accueil des patients.
Le coût pour parer au plus urgent est estimé à 110 millions d'euros
Une doléance que ces personnels en colère pourront exprimer devant le Premier ministre (ou ses conseillers) dans quelques jours chez nous, puis à Paris. Le préfet a en effet promis de négocier ces deux rendez-vous, avec le chef du gouvernement français, pour tenter de faire avancer ce dossier récurrent.
Les précisions du docteur Jean-Luc Fanon, chef du pôle de gériatrie et de gérontologie au Centre Hospitalier Universitaire de Martinique."Nous en avons assez de vivre dans des conditions proches de l'insalubrité".
Docteur Fanon (Préfet)
Rappel situation CHUM
Docteur Fanon Syndicats