Le sport et la politique ne font pas bon ménage, c’est entendu. Sauf que l’un et l’autre sont intimement liés à l’occasion de compétitions internationales comme la Coupe du monde de football qui commence ce jeudi 14 juin en Russie.
Et revoilà la Coupe du monde de football. Tout le long de ces quatre prochaines semaines, nous aurons droit, comme tous les quatre ans, aux traditionnels accents de nationalisme exacerbé. Et ce, tout en admirant un magnifique spectacle dont les héros, les gladiateurs des temps modernes que sont les footballeurs, viennent de pays aussi divers que variés, pauvres et riches, démocraties ou dictatures.
Au-delà de l’insigne beauté du foot, le choix du lieu d’une telle compétition a beaucoup à voir avec la géopolitique. La Coupe du monde est utilisée par le président Vladimir Poutine comme une arme politique. Rien de nouveau, d’autres despotes l’ont fait avant lui. Le nouveau tsar veut montrer au monde que la puissante Russie d’antan est de retour. Comme on dit à Moscou : "Moguchaya Rossiya vozvrashchayetsya".
Poutine veut indiquer aussi à son peuple qu’il est le véritable capitaine de l’équipe de la Russie du 21e siècle. Et qu’il veut imprimer sa marque à la marche du monde. Le match d’ouverture contre l’Arabie saoudite, ce jeudi 14 juin, lui donne l’occasion de le montrer. La famille régnante de Riyad, pièce maîtresse des guerres sanglantes et inutiles au Yémen et en Syrie, s’est réconciliée avec le Kremlin, après des années de discorde.
Résultat de ce rapprochement : la Russie achète du pétrole à l’Arabie saoudite qui, à son tour, achète des armes à la Russie. Bien entendu, le match inaugural du Mondial 2018 est le fruit du tirage au sort, donc du hasard, et absolument pas l’illustration d’intérêts stratégiques bien compris, n’est-ce pas ? Il faudra néanmoins attendre la fin du Mondial pour savoir si Poutine a gagné en respectabilité. Son gouvernement met en avant les vertus du peuple russe quitte à faire oublier que les prisons sont peuplées d’opposants politiques.
Trêve d’acrimonie. Ne gâchons pas le spectacle. Sauf qu’il n’est pas obligatoire d’être naïf au point de croire que le Mondial n’est qu’une compétition sportive où l’amitié entre les peuples prime sur toute autre considération.
Au-delà de l’insigne beauté du foot, le choix du lieu d’une telle compétition a beaucoup à voir avec la géopolitique. La Coupe du monde est utilisée par le président Vladimir Poutine comme une arme politique. Rien de nouveau, d’autres despotes l’ont fait avant lui. Le nouveau tsar veut montrer au monde que la puissante Russie d’antan est de retour. Comme on dit à Moscou : "Moguchaya Rossiya vozvrashchayetsya".
Poutine veut indiquer aussi à son peuple qu’il est le véritable capitaine de l’équipe de la Russie du 21e siècle. Et qu’il veut imprimer sa marque à la marche du monde. Le match d’ouverture contre l’Arabie saoudite, ce jeudi 14 juin, lui donne l’occasion de le montrer. La famille régnante de Riyad, pièce maîtresse des guerres sanglantes et inutiles au Yémen et en Syrie, s’est réconciliée avec le Kremlin, après des années de discorde.
Résultat de ce rapprochement : la Russie achète du pétrole à l’Arabie saoudite qui, à son tour, achète des armes à la Russie. Bien entendu, le match inaugural du Mondial 2018 est le fruit du tirage au sort, donc du hasard, et absolument pas l’illustration d’intérêts stratégiques bien compris, n’est-ce pas ? Il faudra néanmoins attendre la fin du Mondial pour savoir si Poutine a gagné en respectabilité. Son gouvernement met en avant les vertus du peuple russe quitte à faire oublier que les prisons sont peuplées d’opposants politiques.
Trêve d’acrimonie. Ne gâchons pas le spectacle. Sauf qu’il n’est pas obligatoire d’être naïf au point de croire que le Mondial n’est qu’une compétition sportive où l’amitié entre les peuples prime sur toute autre considération.