Mort de Lélia à Bordeaux : "Vous avez fait un massacre sur les réseaux sociaux avec vos commentaires"

La martiniquaise Lélia Limery-Bounoua , retrouvée morte à son domicile le 25 août 2017 à Bordeaux
Le corps de Lélia Lémery-Bounoua, retrouvée morte en fin de semaine dernière chez elle à Bordeaux, doit faire l'objet d'une autopsie ce lundi (28 août). En attendant, sa tante publie une lettre qui exprime la douleur d'une famille qui a mal vécu certains commentaires sur les réseaux sociaux.
"Vous avez fait un massacre sur les réseaux sociaux avec vos commentaires", écrit Patricia Tibo, la tante de Lélia Lémery-Bounoua, retrouvée morte en fin de semaine dernière chez elle à Bordeaux. Cette tante vit à Paris et s'occupait de Lélia comme sa fille compte tenu de l’éloignement de ses parents, qui habitent à Dostaly au François. Elle se dit révulsée par certains commentaires sur les réseaux sociaux, suite à l'annonce de ce décès.

"Vous avez le droit de vous exprimer (liberté, égalité, fraternité), mais s’il vous plaît, je vous demande de respecter la mémoire de Lélia et la souffrance de ses proches.
Petite, elle a eu un accident qui l’a handicapé. Elle a dû vivre avec ce handicap, ce qui n’a pas toujours été simple, mais elle s’est battue jusqu’au bout".

Les parents n’ont pas les moyens financiers pour faire rapatrier son corps


La mort de Lélia, loin de ses parents, plonge cette famille dans une grande souffrance. "Nous ne savons toujours pas de quoi elle est morte, car nous devons laisser la justice faire son travail. Ce qui nous préoccupe actuellement c’est que ses parents, sa sœur et son frère ne savent pas encore comment faire. Ils n’ont pas les *moyens financiers pour faire rapatrier son corps, ils ne savent pas comment ils vont pouvoir faire le deuil de Lélia et vous vous réjouissez en portant des accusations aujourd’hui non fondées. C’est très dur à vivre", insiste Patricia Tibo.

*Des membres de la famille viennent de créer une cagnotte en ligne afin de ramener la dépouille de Lélia Liméry-Bounoua en Martinique. Cliquez ici

Lire l'intégralité de sa lettre :

Lettre de Patricia Tibo