C’est une très mauvaise nouvelle pour les automobilistes en cette période de rentrée scolaire. L’échangeur de la pointe des sables à Fort-de-France, est fermé à la circulation depuis le vendredi 31 août 2018 à cause d'un mouvement de terrain de grande ampleur.
Une faille sur 70 mètres !
Les fissures constatées le week-end dernier, ne cessent de s’aggraver. En l’espace de 24 heures, (du vendredi 31 août au samedi 1er septembre 2018) le terrain a encore bougé de 3 centimètres.
Depuis le début du phénomène le dimanche 26 août, les géotechniciens ont mesuré un déplacement de 15 à 20 cm sur une distance de plus de 70 mètres. C’est un glissement "important et rapide" selon les ingénieurs présents sur place et qui attendent "des évolutions significatives".
Sur cette zone où le trafic est très dense, l’impact sur la circulation s’annonce considérable. De plus, les équipes du SAMU et les ambulances se rendant à l’hôpital Pierre Zobda-Quitman au quartier de la Meynard ainsi que les pompiers de la caserne de l’Étang Z’Abricots risquent de rencontrer des difficultés. Les poids lourds empruntant cet axe seront également très affectés.
Itinéraires de déviation et itinéraires conseillés
Dans l’immédiat, il est conseillé aux usagers d’éviter si possible la zone. Les automobilistes en provenance de Chateauboeuf désirant prendre l’autoroute vers le sud devront se diriger vers Dillon et faire demi-tour.
Les usagers en provenance de Volga Plage et autres quartiers et zones d’activités avoisinantes, désirant rejoindre l’autoroute sont invités à emprunter la RN9 en direction du Grand Port Maritime puis rejoindre la route nationale n°1 (Avenue Maurice Bishop – route de Sainte-Thérèse).
Plusieurs jours d'investigations
Les investigations géologiques vont se poursuivre durant plusieurs semaines pour poser un diagnostic et définir la cause du glissement. Il faut attendre que le mouvement de terrain s’achève avant d’entamer les travaux.
"On prendra le temps qu’il faut" prévient Daniel Marie-Sainte, le conseiller exécutif de la CTM, en charge des infrastructures. "Il faut que les citoyens comprennent que l’on est face à un problème sérieux, et que je n’ai pas le droit de jouer avec la vie humaine".