Son souvenir est impérissable en Guadeloupe. La mulâtresse Solitude a lutté jusqu’à sa mort contre le système esclavagiste. Enceinte, elle a été l’une des combattantes les plus acharnées de la troupe commandée par Delgrès, défaite par le général Richepanse en 1802, à Matouba.
La mulâtresse Solitude, domestique de la fille de son maître, est d’une beauté éclatante, séduisante à souhait avec ses yeux clairs. Sa mère, Bayangumay, a été violée sur un bateau négrier par un marin. Elle donne naissance à son bébé, Rosalie, peu après son arrivée en Guadeloupe, en 1772.
D’apparence docile, Rosalie ne laisse rien deviner de sa révolte intérieure dirigée contre les colons dont les exactions sont impunies.
L’esclavage est aboli en 1794. Son maître prend la poudre d’escampette. Rosalie se retrouve soudainement libre. La jeune femme est prise dans le tourbillon du changement de régime politique de la colonie.
Lors d’une incursion sur une plantation d’un groupe de marrons commandés par Sanga, elle se joint aux rebelles. Rosalie tourne une nouvelle page de sa vie. Elle s’éprend de Maïmouni, un bossale, un captif évadé né en Afrique. Elle choisit un nouveau nom, Solitude. Elle participe activement à la vie de la communauté, établie à Goyave.
Le général Richepanse s’emploie avec zèle à remettre les nègres dans les fers. Le Colonel Louis Delgrès, commandant militaire de la Guadeloupe, né en Martinique, soldat courageux, brillant officier ayant participé à plusieurs guerres avec Napoléon, tient tête au nouveau gouverneur.
Delgrès lance un appel à la résistance. Solitude, bien qu’enceinte, se joint à sa troupe. Elle prend part aux batailles entre les nèg mawon et les soldats blancs. Elle se signale par son courage, vraisemblablement décuplé par sa haine des Blancs. Le dernier combat, le 28 mai 1802, signe la fin de l’insurrection. Réfugiés à la redoute du Matouba, Delgrès et ses combattants périssent dans l’explosion de la poudrerie.
Parmi les rares survivants, Solitude. Capturée, elle est pendue cinq mois plus tard, le lendemain de son accouchement.
D’apparence docile, Rosalie ne laisse rien deviner de sa révolte intérieure dirigée contre les colons dont les exactions sont impunies.
L’esclavage est aboli en 1794. Son maître prend la poudre d’escampette. Rosalie se retrouve soudainement libre. La jeune femme est prise dans le tourbillon du changement de régime politique de la colonie.
Lors d’une incursion sur une plantation d’un groupe de marrons commandés par Sanga, elle se joint aux rebelles. Rosalie tourne une nouvelle page de sa vie. Elle s’éprend de Maïmouni, un bossale, un captif évadé né en Afrique. Elle choisit un nouveau nom, Solitude. Elle participe activement à la vie de la communauté, établie à Goyave.
L’esclavage est rétabli par Napoléon en 1802
Le général Richepanse s’emploie avec zèle à remettre les nègres dans les fers. Le Colonel Louis Delgrès, commandant militaire de la Guadeloupe, né en Martinique, soldat courageux, brillant officier ayant participé à plusieurs guerres avec Napoléon, tient tête au nouveau gouverneur.
Delgrès lance un appel à la résistance. Solitude, bien qu’enceinte, se joint à sa troupe. Elle prend part aux batailles entre les nèg mawon et les soldats blancs. Elle se signale par son courage, vraisemblablement décuplé par sa haine des Blancs. Le dernier combat, le 28 mai 1802, signe la fin de l’insurrection. Réfugiés à la redoute du Matouba, Delgrès et ses combattants périssent dans l’explosion de la poudrerie.
Parmi les rares survivants, Solitude. Capturée, elle est pendue cinq mois plus tard, le lendemain de son accouchement.