Comment les maires élus voici un mois, s’organisent durant le confinement ? Les réponses avec les élus de Saint-Pierre, Saint-Esprit et Sainte-Anne.
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Voici un mois, jour pour jour, le 15 mars 2020, se tenait le premier tour de scrutin des élections municipales et communautaires. L’importance de la pandémie mondiale provoquée par le virus Covid-19 a amené le président de la République à décider le confinement de la population.
Parmi les conséquences de ce brusque ralentissement de la vie du pays : la suspension du processus électoral en cours. C’est ainsi que le second tour des élections se tiendra soit en juin, soit en octobre, soit en mars 2021. La date sera fixée par le Parlement, selon la persistance de l’épidémie.
Le confinement de la population et l’arrêt de toutes les activités non essentielles contraint les communes à adopter une organisation particulière. Le service public continue d’être assuré avec des effectifs réduits, tant chez les agents communaux que parmi les élus. Comment nos maires vivent-ils cette situation, alors qu’ils ont dû s’adapter en 48 heures à une situation imprévisible ? Nous avons sollicité trois maires : Christian Rapha, de Saint-Pierre ; Fred-Michel Tirault, de Saint-Esprit ; et Jean-Michel Gémieux, de Sainte-Anne. Ils livrent leur témoignage, un mois jour pour jour après leur réélection. Comment vivent-ils, sur le plan personnel, le confinement en vigueur depuis le 17 mars 2020 ?
Christian Rapha, 65 ans, pharmacien biologiste retraité, conseiller communautaire à CAP Nord, militant de La République en marche, élu en 2015 à la faveur de l’annulation des élections de mars 2014, ne se se sent pas différent de ses compatriotes.Fred-Michel Tirault, 47 ans, avocat, vice-président de l’Espace Sud, président de la fédération de Les Républicains, élu en 2014, vit la même réalité. Le confinement forcé lui permet de se poser.Gérant de sociétés, âgé de 62 ans, Jean-Michel Gémieux est maire de Sainte-Anne depuis 2014 et vice-président de l’Espace Sud, sans étiquette politique. Il met à profit ce temps.Comment les maires organisent-ils leur temps ? Ont-ils un agenda-type ? Pour le maire de Saint-Pierre, Christian Rapha, présent à l’hôtel de ville un jour sur deux, il a fallu s’adapter immédiatement, dès l’annonce de la mise en place du confinement.Son homologue de Saint-Esprit ne dit pas autre chose. Fred-Michel Tirault se rend deux à trois par semaine en mairie pour assurer la continuité du service public dû aux administrés. Là aussi, le Centre communal d’action sociale (CCAS) est le fer de lance des activités municipales.À Sainte-Anne aussi, le maire Jean-Michel Gémieux, tente au mieux de répartir son temps entre divers impératifs.Christian Rapha, Fred-Michel Tirault et Jean-Michel Gémieux débutent leur second mandat à la tête de leur commune sous d’inattendus auspices. Sans être préparé à gérer une situation d’extrême urgence de ce type, ils se disent déterminés à exercer la plénitude de leurs responsabilités de maire.
Parmi les conséquences de ce brusque ralentissement de la vie du pays : la suspension du processus électoral en cours. C’est ainsi que le second tour des élections se tiendra soit en juin, soit en octobre, soit en mars 2021. La date sera fixée par le Parlement, selon la persistance de l’épidémie.
Le confinement de la population et l’arrêt de toutes les activités non essentielles contraint les communes à adopter une organisation particulière. Le service public continue d’être assuré avec des effectifs réduits, tant chez les agents communaux que parmi les élus. Comment nos maires vivent-ils cette situation, alors qu’ils ont dû s’adapter en 48 heures à une situation imprévisible ? Nous avons sollicité trois maires : Christian Rapha, de Saint-Pierre ; Fred-Michel Tirault, de Saint-Esprit ; et Jean-Michel Gémieux, de Sainte-Anne. Ils livrent leur témoignage, un mois jour pour jour après leur réélection. Comment vivent-ils, sur le plan personnel, le confinement en vigueur depuis le 17 mars 2020 ?
Christian Rapha, 65 ans, pharmacien biologiste retraité, conseiller communautaire à CAP Nord, militant de La République en marche, élu en 2015 à la faveur de l’annulation des élections de mars 2014, ne se se sent pas différent de ses compatriotes.Fred-Michel Tirault, 47 ans, avocat, vice-président de l’Espace Sud, président de la fédération de Les Républicains, élu en 2014, vit la même réalité. Le confinement forcé lui permet de se poser.Gérant de sociétés, âgé de 62 ans, Jean-Michel Gémieux est maire de Sainte-Anne depuis 2014 et vice-président de l’Espace Sud, sans étiquette politique. Il met à profit ce temps.Comment les maires organisent-ils leur temps ? Ont-ils un agenda-type ? Pour le maire de Saint-Pierre, Christian Rapha, présent à l’hôtel de ville un jour sur deux, il a fallu s’adapter immédiatement, dès l’annonce de la mise en place du confinement.Son homologue de Saint-Esprit ne dit pas autre chose. Fred-Michel Tirault se rend deux à trois par semaine en mairie pour assurer la continuité du service public dû aux administrés. Là aussi, le Centre communal d’action sociale (CCAS) est le fer de lance des activités municipales.À Sainte-Anne aussi, le maire Jean-Michel Gémieux, tente au mieux de répartir son temps entre divers impératifs.Christian Rapha, Fred-Michel Tirault et Jean-Michel Gémieux débutent leur second mandat à la tête de leur commune sous d’inattendus auspices. Sans être préparé à gérer une situation d’extrême urgence de ce type, ils se disent déterminés à exercer la plénitude de leurs responsabilités de maire.