La date du 28 juin 2020 sera-t-elle retenue pour le second tour des élections municipales ? Le Conseil scientifique national ne s’y oppose pas, mais il recommande d’éviter de multiplier les rassemblements et les rencontres durant la campagne électorale.
Le second tour des municipales le 28 juin ? C’est possible. Le Conseil scientifique national ne s’y oppose pas. En revanche, ce collège d’experts met en avant les risques de relance de l’épidémie si la campagne électorale se tient comme d’habitude.
Dans son avis publié le 18 mai 2020, le conseil scientifique rappelle que sa mission consiste à éclairer par des éléments d’analyse les autorités politiques. Ainsi, il attire l’attention du gouvernement sur la tenue de la campagne. Les rassemblements, les réunions publiques, le porte-à-porte, les réunions d’appartement, les rencontres sur les marchés devront être fortement limités voire bannis.
Il convient de transformer radicalement la manière dont les candidats vont tenter de convaincre les électeurs. L’objectif recherché est d’éviter une nouvelle propagation du virus. Les opérations électorales, le jour du vote, ne devraient pas poser de difficultés majeures, écrivent encore les experts.
Ils recommandent d’appliquer les mesures barrière auxquelles chacun est désormais habitué. Respecter les distances minimales, porter un masque de protection, se laver les mains avec un soluté hydro-alcoolique. Il serait judicieux également que les assesseurs chargés du dépouillement des bulletins de vote soient munis de gants.
Aucune décision n’a encore été prise sur le jour de ce second tour. Le calendrier est contraint, mais le Premier ministre se montre déterminé à arrêter une date. Avant que la décision devienne définitive, le Premier ministre va recevoir les principales formations politiques représentatives.
Puis il ira devant les députés et les sénateurs. Une procédure basée sur l’article 50-1 de la Constitution, déjà utilisée pour la présentation du plan de déconfinement. Rien n’oblige, légalement, le chef du gouvernement à se concerter avec les dirigeants politiques, ni avec les parlementaires. Édouard Philippe se dit animé par le souci démocratique de faire partager sa décision.
Tout indique que le gouvernement est favorable à un second tour le 28 juin. L’avis des experts lui permet d’enclencher dès maintenant la préparation de la campagne électorale, de préciser les règles de son financement, et d’organiser le scrutin.
Si le Premier ministre constate des réticences quant au choix du 28 juin, il envisage de reporter ces élections au mois de septembre, en reprenant tout à zéro. En clair, à réorganiser le 1er tour dans les communes concernées - elles sont sept dans ce cas en Martinique. Mais là, c’est un autre débat.
Dans son avis publié le 18 mai 2020, le conseil scientifique rappelle que sa mission consiste à éclairer par des éléments d’analyse les autorités politiques. Ainsi, il attire l’attention du gouvernement sur la tenue de la campagne. Les rassemblements, les réunions publiques, le porte-à-porte, les réunions d’appartement, les rencontres sur les marchés devront être fortement limités voire bannis.
Il convient de transformer radicalement la manière dont les candidats vont tenter de convaincre les électeurs. L’objectif recherché est d’éviter une nouvelle propagation du virus. Les opérations électorales, le jour du vote, ne devraient pas poser de difficultés majeures, écrivent encore les experts.
Un avis mesuré des experts scientifiques
Ils recommandent d’appliquer les mesures barrière auxquelles chacun est désormais habitué. Respecter les distances minimales, porter un masque de protection, se laver les mains avec un soluté hydro-alcoolique. Il serait judicieux également que les assesseurs chargés du dépouillement des bulletins de vote soient munis de gants.
Aucune décision n’a encore été prise sur le jour de ce second tour. Le calendrier est contraint, mais le Premier ministre se montre déterminé à arrêter une date. Avant que la décision devienne définitive, le Premier ministre va recevoir les principales formations politiques représentatives.
Puis il ira devant les députés et les sénateurs. Une procédure basée sur l’article 50-1 de la Constitution, déjà utilisée pour la présentation du plan de déconfinement. Rien n’oblige, légalement, le chef du gouvernement à se concerter avec les dirigeants politiques, ni avec les parlementaires. Édouard Philippe se dit animé par le souci démocratique de faire partager sa décision.
Un second tour le 28 juin ?
Tout indique que le gouvernement est favorable à un second tour le 28 juin. L’avis des experts lui permet d’enclencher dès maintenant la préparation de la campagne électorale, de préciser les règles de son financement, et d’organiser le scrutin.
Si le Premier ministre constate des réticences quant au choix du 28 juin, il envisage de reporter ces élections au mois de septembre, en reprenant tout à zéro. En clair, à réorganiser le 1er tour dans les communes concernées - elles sont sept dans ce cas en Martinique. Mais là, c’est un autre débat.