La campagne électorale pour le second tour des élections municipales et communautaires s’ouvre lundi 15 juin 2020. Les 19 têtes de liste, dans les sept communes concernées, devront innover pour convaincre leurs électeurs, dans un climat particulier.
Les enjeux habituels des élections municipales et communautaires risquent de passer au second plan cette année. La fin de la crise sanitaire provoquée par la pandémie du virus Covid-19 gêne considérablement les candidats et les électeurs. Chacun s’interroge sur le niveau de la participation.
En principe, elle devrait être plus élevée au second tour qu’au premier. C’est une loi universelle. Sauf que cette fois, ici comme dans toute la France, le risque d’une abstention aussi forte, voire davantage, est bien réel. Le 15 mars, elle s’élevait à 63% à Saint-Joseph, le taux le plus élevé, et à 43% au Diamant, le taux le plus bas.
Plus que jamais, il convient de s’interroger sur l’intérêt des citoyens pour ces élections dans un drôle de climat. Convaincre les électeurs sans les rencontrer représente un défi colossal pour les candidats. Ils sont astreints à respecter les décisions du gouvernement qui applique les recommandations du conseil scientifique. Il n’est pas question que l’épidémie reparte. Les candidats sont donc contraints d’innover pour motiver leurs partisans mais aussi pour drainer les abstentionnistes.
Nous en oublierions presque l’incidence des municipales sur les communautés d’agglomération. Ce sont les délégués des communes, choisis par les électeurs de chaque ville, qui composent les instances dirigeantes de CAP Nord, de la CACEM et de l’Espace Sud. Ces collectivités, de par la loi, prennent peu à peu la main sur les communes dans tous les domaines de la vie quotidienne.
Choisir telle équipe pour administrer sa ville durant six ans signifie choisir indirectement telle autre équipe pour gérer le territoire où l’on vit. Les présidents des intercommunalités sont élus par les délégués des communes. Il n’est pas neutre de glisser tel ou tel bulletin dans l’urne.
Les élections municipales revêtent également une importance pour certains militants politiques. Nombre d’entre eux souhaitent jauger leur influence dans la perspective des élections territoriales de mars 2021.
Il vaut mieux réaliser un bon score aujourd’hui pour négocier une bonne place sur une bonne liste demain. Un calcul qui n’a pas échappé à certains. Or, négocier en position de force est plus facile avec une participation électorale élevée.
Ouverture de la campagne électorale offiicielle, lundi 15 juin 2020.
7 communes sont concernées en Martinique :
En principe, elle devrait être plus élevée au second tour qu’au premier. C’est une loi universelle. Sauf que cette fois, ici comme dans toute la France, le risque d’une abstention aussi forte, voire davantage, est bien réel. Le 15 mars, elle s’élevait à 63% à Saint-Joseph, le taux le plus élevé, et à 43% au Diamant, le taux le plus bas.
Plus que jamais, il convient de s’interroger sur l’intérêt des citoyens pour ces élections dans un drôle de climat. Convaincre les électeurs sans les rencontrer représente un défi colossal pour les candidats. Ils sont astreints à respecter les décisions du gouvernement qui applique les recommandations du conseil scientifique. Il n’est pas question que l’épidémie reparte. Les candidats sont donc contraints d’innover pour motiver leurs partisans mais aussi pour drainer les abstentionnistes.
Ces élections en conditionnent deux autres
Nous en oublierions presque l’incidence des municipales sur les communautés d’agglomération. Ce sont les délégués des communes, choisis par les électeurs de chaque ville, qui composent les instances dirigeantes de CAP Nord, de la CACEM et de l’Espace Sud. Ces collectivités, de par la loi, prennent peu à peu la main sur les communes dans tous les domaines de la vie quotidienne.
Choisir telle équipe pour administrer sa ville durant six ans signifie choisir indirectement telle autre équipe pour gérer le territoire où l’on vit. Les présidents des intercommunalités sont élus par les délégués des communes. Il n’est pas neutre de glisser tel ou tel bulletin dans l’urne.
Les élections municipales revêtent également une importance pour certains militants politiques. Nombre d’entre eux souhaitent jauger leur influence dans la perspective des élections territoriales de mars 2021.
Il vaut mieux réaliser un bon score aujourd’hui pour négocier une bonne place sur une bonne liste demain. Un calcul qui n’a pas échappé à certains. Or, négocier en position de force est plus facile avec une participation électorale élevée.
Ouverture de la campagne électorale offiicielle, lundi 15 juin 2020.
7 communes sont concernées en Martinique :
- Diamant
- Ducos
- François
- Marigot
- Marin
- Rivière-Pilote
- Saint-Joseph