Le gouvernement bahamien a déporté 112 haïtiens dans leur pays d’origine. Après le passage de l’Ouragan Dorian, les autorités avaient promis d’arrêter les expulsions. Aujourd’hui elles ont changé d’avis, une décision qui sème la panique dans la communauté haïtienne.
Aux Bahamas, la communauté haïtienne vit dans la peur. Depuis la déportation de 112 haïtiens vers Port-au-Prince le 9 octobre 2019, la peur est palpable dans des abris d’urgence. Des ressortissants haïtiens, y compris des malades et des blessés, fuient des centres de secours pour ne pas être arrétés par les forces de l’ordre.
Les ONG ont demandé au gouvernement d’examiner la situation de chaque individu avant d’ordonner son expulsion.
Au départ, le gouvernement bahamien a annoncé son intention de suspendre les déportations. Fin septembre, le premier ministre a changé d’avis.
Les Bahamas, avec les pays comme Arabie Saoudite, le Venezuela, Cuba et la Chine, est membre du Conseil des Droits de l’Homme au sein des Nations Unies.
La réponse du gouvernement bahamien face à la demande des Nations Unies de stopper les expulsions en masse a été sans ambiguïté.
La population haïtienne était importante à Abaco et Grand Bahama, les deux îles impactées par l’ouragan Dorian. Le cyclone a rasé les bidonvilles où vivait la majorité des immigrés. Ces derniers ont perdu leurs effets personnels y compris leurs documents et pièces d’identité.Ils ne mangent pas. Les gens pleurent toute la nuit. Beaucoup ont perdu des enfants, a déclaré une responsable d’un abri d’urgence.
Les ONG ont demandé au gouvernement d’examiner la situation de chaque individu avant d’ordonner son expulsion.
Au départ, le gouvernement bahamien a annoncé son intention de suspendre les déportations. Fin septembre, le premier ministre a changé d’avis.
Pour empêcher toute tentative de reconstruction des bidonvilles, le gouvernement va démarrer un programme d’acquisition obligatoire de toutes les terres dans les zones situées à Abaco et Grand Bahama.Tout les illégaux peuvent partir volontairement ou nous allons les obliger à quitter le territoire, a annoncé Hubert Minnis, Premier ministre des Bahamas.
Les Bahamas, avec les pays comme Arabie Saoudite, le Venezuela, Cuba et la Chine, est membre du Conseil des Droits de l’Homme au sein des Nations Unies.
La réponse du gouvernement bahamien face à la demande des Nations Unies de stopper les expulsions en masse a été sans ambiguïté.
Il est malheureux que les organisations internationales appliquent des règles aux petits pays comme les Bahamas. Des règles qui ne sont jamais appliquer ailleurs, a déclaré Carl Bethel, ministre de la justice.