Plus de 300 convives
Parmi les convives du jour, des familles dans le besoin, des personnes âgées, mais aussi des résidents de l’ACISE, toutes ces personnes en exclusion. "Ça nous permet de faire de belles rencontres, de nous amuser, de danser, de chanter et puis de bien manger aussi", affirme une convive. "Ça nous met la joie au cœur, ça montre qu'il y a des gens qui nous aiment et qu'ils sont là pour nous aider à avancer", poursuit un autre. L’occasion de renouer des liens sociaux parfois distendus par une pauvreté qui a tendance à isoler.
Une initiative qui se substitue à un changement de mentalité au recul de la solidarité naturelle des Martiniquais. Ce que regrette Joseph Baltide, le président du Centre Communal d’Action Sociale de Fort-de-France."Noël est une période importante, d'amour, de solidarité, de fraternité et c'est important pour nous qu'ils puissent se sentir à nouveau appartenir à une famille, qu'ils puissent sentir la chaleur tout simplement qu'on peut donner. De pouvoir sentir que dans la société, c'est le maire qui invite quand même, qu'ils ont une place pour pouvoir partager un repas en toute fraternité", explique Géraldine Laloupe, chef de service à l'Acise.
"On a quand même la chance en Martinique d'avoir beaucoup d'associations qui travaillent et ont la sensibilité sur ces problèmes-là. Le problème c'est qu'aujourd'hui il y a de moins en moins de bénévoles et puis les moyens financiers. Je crois qu'il faut que nous comprenions cela et que nous remédiions en vigueur cet esprit de solidarité qui nous habitait avant".