Un Noël solidaire pour tous

La salle de réception éphémère a accueilli plus de 300 convives.
Les jardins du parc Aimé Césaire ont accueilli ce samedi midi (22 décembre 2018) le banquet de la 11e édition du Foyal Solidaire. Il s’agit d'un repas traditionnel dans une ambiance festive organisé par la ville de Fort-de-France au profit de ses administrés les plus démunis.
"C'est formidable, moi je vis seule, je n'ai pas pas d'amis, pas de famille, merci merci ! Joyeux Noël à tout le monde". Ils étaient un peu plus de 300 personnes ravis d'assister à ce Foyal Solidaire dans les jardins du parc Aimé Césaire ce samedi midi (22 décembre 2018).
 

Plus de 300 convives


Parmi les convives du jour, des familles dans le besoin, des personnes âgées, mais aussi des résidents de l’ACISE, toutes ces personnes en exclusion. "Ça nous permet de faire de belles rencontres, de nous amuser, de danser, de chanter et puis de bien manger aussi", affirme une convive. "Ça nous met la joie au cœur, ça montre qu'il y a des gens qui nous aiment et qu'ils sont là pour nous aider à avancer", poursuit un autre. 
Un repas de Noël traditionnel dans les assiettes.
L’occasion de renouer des liens sociaux parfois distendus par une pauvreté qui a tendance à isoler.

"Noël est une période importante, d'amour, de solidarité, de fraternité et c'est important pour nous qu'ils puissent se sentir à nouveau appartenir à une famille, qu'ils puissent sentir la chaleur tout simplement qu'on peut donner. De pouvoir sentir que dans la société, c'est le maire qui invite quand même, qu'ils ont une place pour pouvoir partager un repas en toute fraternité", explique Géraldine Laloupe, chef de service à l'Acise.

Une initiative qui se substitue à un changement de mentalité au recul de la solidarité naturelle des Martiniquais. Ce que regrette Joseph Baltide, le président du Centre Communal d’Action Sociale de Fort-de-France. 

"On a quand même la chance en Martinique d'avoir beaucoup d'associations qui travaillent et ont la sensibilité sur ces problèmes-là. Le problème c'est qu'aujourd'hui il y a de moins en moins de bénévoles et puis les moyens financiers. Je crois qu'il faut que nous comprenions cela et que nous remédiions en vigueur cet esprit de solidarité qui nous habitait avant".