Le clip du rappeur français Ninho, qui avait bloqué l’autoroute avec une cohorte de motards l’espace de quelques minutes, le 31 juillet dernier, est finalement diffusé. Un document qui pose la question de l’avenir réservé à notre jeunesse.
Une mise en scène absente, un texte plat, une mélodie fade, des images de la Martinique carte postale exotique pour des artistes manqués : le clip ne passera pas à la postérité. Ce qui va en rester, ici, c’est l’inadmissible restriction de la liberté de circulation pour les usagers de la route que le tournage du film a impliqué. Sans oublier la mise en danger de la sécurité des automobilistes. Des délits passibles de deux ans de prison.
On voit aussi dans ce film des pilotes sans casque cabrant leur moto sur la route. Ou d’autres, l’air satisfait, brandir des liasses de billets, d’argent sale, bien sûr. Un tel cynisme révulse. Même si les acteurs assument la transgression de certaines valeurs. Et notamment, le respect. Respect de l’autre. Respect des règles. Respect de soi.
La réponse judiciaire n’a pas tardé. Deux participants à cette aventure ont été arrêtés. Ce qui n’empêche pas une réponse, à écrire ensemble, à des questions simples : qu’avons-nous manqué, nous les parents de ces jeunes écervelés, pour assister, presque impuissants, à l’émergence de leur dissidence ? N’avons-nous pas échoué dans leur éducation ? Quel modèle de vivre-ensemble voulons-nous construire ?
La jeunesse est le moment de la révolte, de la licence, de la subversion, de la remise en cause des dogmes et de l’éducation.
Certes ! Jeune, c’est être rebelle et idéaliste pour bâtir un monde nouveau. Mais est-ce vraiment de cela dont il s’agit avec ce genre de mise en scène ? Sur quoi va déboucher cet étalage de débauche ? L’avenir de nos enfants est-il cantonné à la délinquance ? Messieurs les rappeurs, vous faites fausse route !
On voit aussi dans ce film des pilotes sans casque cabrant leur moto sur la route. Ou d’autres, l’air satisfait, brandir des liasses de billets, d’argent sale, bien sûr. Un tel cynisme révulse. Même si les acteurs assument la transgression de certaines valeurs. Et notamment, le respect. Respect de l’autre. Respect des règles. Respect de soi.
La réponse judiciaire n’a pas tardé. Deux participants à cette aventure ont été arrêtés. Ce qui n’empêche pas une réponse, à écrire ensemble, à des questions simples : qu’avons-nous manqué, nous les parents de ces jeunes écervelés, pour assister, presque impuissants, à l’émergence de leur dissidence ? N’avons-nous pas échoué dans leur éducation ? Quel modèle de vivre-ensemble voulons-nous construire ?
La jeunesse est le moment de la révolte, de la licence, de la subversion, de la remise en cause des dogmes et de l’éducation.
Certes ! Jeune, c’est être rebelle et idéaliste pour bâtir un monde nouveau. Mais est-ce vraiment de cela dont il s’agit avec ce genre de mise en scène ? Sur quoi va déboucher cet étalage de débauche ? L’avenir de nos enfants est-il cantonné à la délinquance ? Messieurs les rappeurs, vous faites fausse route !