Après une trêve forcée due aux intempéries, la mobilisation contre la suppression des emplois aidés, dans le système éducatif notamment, est en train de se reconstituer. Sans nos élus politiques que l’on n’entend guère sur ce dossier.
Les élèves, les étudiants, les enseignants, les syndicats, les associations, les sportifs : tout le monde, ou presque, est sur le pont en cette période de rentrée. Sauf les politiques, élus ou militants. On n’entend guère leurs propositions, leurs protestations, leurs questions.
Pourtant, il y a de quoi proposer, protester, interpeller le gouvernement. Seraient-ils plutôt intéressés par les élections sénatoriales du 24 septembre ? Seraient-ils entièrement concentrés sur la gestion de leurs collectivités ?
Et précisément, ils ont de quoi être inquiets quant à l’administration de leurs communes. La réduction des emplois aidés décidée par le gouvernement, au nom de l’efficacité de la lutte contre le chômage et des économies budgétaires, est de nature à aggraver la situation de plusieurs milliers de personnes modestes.
De quoi susciter l’indignation des élus et des formations politiques, toutes tendances confondues. Surtout que la plupart de nos élus n’appartiennent pas à la majorité présidentielle. Pourtant, hormis quelques-uns d’entre eux, peu de réactions indignées.
Or, les maires sont en première ligne dès qu’il s’agit de sortir leurs administrés de la détresse ou de permettre aux laissés-pour-compte de mettre la tête hors de l’eau. Et les contrats aidés permettent, justement à des chômeurs de longue durée ou à des jeunes en voie d’insertion sociale de disposer d’un emploi utile, même mal payé, d’avoir un travail leur apprenant à rester digne, même au prix de multiples frustrations.
Que diront nos maires demain à tous ces citoyens éloignés de l’emploi ? Par pureté doctrinale, le gouvernement les met en porte-à-faux par rapport à leurs administrés. Le président de tous les Français le sait-il seulement ?
Pourtant, il y a de quoi proposer, protester, interpeller le gouvernement. Seraient-ils plutôt intéressés par les élections sénatoriales du 24 septembre ? Seraient-ils entièrement concentrés sur la gestion de leurs collectivités ?
Et précisément, ils ont de quoi être inquiets quant à l’administration de leurs communes. La réduction des emplois aidés décidée par le gouvernement, au nom de l’efficacité de la lutte contre le chômage et des économies budgétaires, est de nature à aggraver la situation de plusieurs milliers de personnes modestes.
De quoi susciter l’indignation des élus et des formations politiques, toutes tendances confondues. Surtout que la plupart de nos élus n’appartiennent pas à la majorité présidentielle. Pourtant, hormis quelques-uns d’entre eux, peu de réactions indignées.
Or, les maires sont en première ligne dès qu’il s’agit de sortir leurs administrés de la détresse ou de permettre aux laissés-pour-compte de mettre la tête hors de l’eau. Et les contrats aidés permettent, justement à des chômeurs de longue durée ou à des jeunes en voie d’insertion sociale de disposer d’un emploi utile, même mal payé, d’avoir un travail leur apprenant à rester digne, même au prix de multiples frustrations.
Que diront nos maires demain à tous ces citoyens éloignés de l’emploi ? Par pureté doctrinale, le gouvernement les met en porte-à-faux par rapport à leurs administrés. Le président de tous les Français le sait-il seulement ?