Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale a présenté les grandes lignes de la réforme du baccalauréat ce mercredi 14 février avec au programme un nombre d’épreuves réduites, la mise en place d’un contrôle continu et surtout un grand oral.
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Il s'agit d'une véritable révolution ! Plus que l’obtention du fameux sésame pour la suite des études supérieures, le nouveau baccalauréat devrait totalement transformer le lycée. C’est en tout cas l’ambition affichée du ministre de l’Éducation nationale Jean Michel Blanquer.
De cette réforme du baccalauréat, diplôme que le ministre veut de son propre aveu "remuscler", il faut retenir les plusieurs points précis :
- quatre épreuves écrites au lieu d’une dizaine actuellement
- un grand oral
- la fin des séries
- le contrôle continu
Dans le détail, les filières Littéraire (L), Économique et Sociale (ES) et Scientifique (S) sont supprimées au profit d’un lycée à la carte. Ainsi, des parcours personnalisés seront proposés aux lycéens avec un tronc commun et trois spécialités à choisir en classe de Première, et deux en Terminale.
Dans ce tronc commun figurent le Français, la philo, l’histoire-géographie et l’enseignement moral et civique, deux langues vivantes, le sport, et une nouvelle discipline baptisée humanités scientifiques et numériques.
Les épreuves écrites et l'oral compteront pour 60% de la note finale, les 40% restant proviendront du contrôle continu en première et en terminale.
Du côté des associations de parents d’élèves, ces changements sont plutôt bien accueillis dans l’ensemble. La Fédération des Conseils de Parents d'Élèves
(FCPE) est globalement favorable, notamment à propos de l'épreuve orale, sous réserve d'une préparation en amont.
Écoutez son interview réalisé par Guy Etienne :
Jean-Michel Blanquer a aussi la volonté de rebaptiser la classe terminale en classe de maturité. Une classe pour mieux préparer les futurs étudiants à intégrer les études supérieures.
Selon la volonté du ministre, le nouveau baccalauréat verra le jour en 2021.
Un tronc commun, un contrôle continu, un grand oral,
De cette réforme du baccalauréat, diplôme que le ministre veut de son propre aveu "remuscler", il faut retenir les plusieurs points précis :
- quatre épreuves écrites au lieu d’une dizaine actuellement
- un grand oral
- la fin des séries
- le contrôle continu
Dans le détail, les filières Littéraire (L), Économique et Sociale (ES) et Scientifique (S) sont supprimées au profit d’un lycée à la carte. Ainsi, des parcours personnalisés seront proposés aux lycéens avec un tronc commun et trois spécialités à choisir en classe de Première, et deux en Terminale.
Dans ce tronc commun figurent le Français, la philo, l’histoire-géographie et l’enseignement moral et civique, deux langues vivantes, le sport, et une nouvelle discipline baptisée humanités scientifiques et numériques.
Les épreuves écrites et l'oral compteront pour 60% de la note finale, les 40% restant proviendront du contrôle continu en première et en terminale.
Un accueil favorable
Du côté des associations de parents d’élèves, ces changements sont plutôt bien accueillis dans l’ensemble. La Fédération des Conseils de Parents d'Élèves
(FCPE) est globalement favorable, notamment à propos de l'épreuve orale, sous réserve d'une préparation en amont.
Pour Claude Nicole, le vice-président de l'Union Parents Élèves Martinique (UPEM), cette réforme devrait augmenter le niveau général des élèves, si elle est effectivement appliquée."Il ne fallait pas qu'on reste dans le statu quo, le bac actuel n'est pas forcément l'idéal parce qu'on a des enfants qui ne travaillent pas du tout pendant l'année, qui vont réviser à un mois du bac et vont réussir. Comme je le dis, la réussite n'emmène la compétence, mais la compétence emmène la réussite. Aujourd'hui il est important de pouvoir s'exprimer et défendre ses idées. Mais il faudra que les élèves soient préparés à cet oral parce que tout le monde n'est pas au même niveau face à la parole. Donc nous demandons que les élèves reçoivent une formation pour affronter cet oral", précise Claude Bertrac, le président de la fédération.
Écoutez son interview réalisé par Guy Etienne :
Interview UPEM (BAC)