La tension est montée crescendo au fil des heures jeudi 16 juillet 2020 entre manifestants venus soutenir leurs camarades en garde à vue et les forces de l'ordre. En soirée, de véritables affrontements ont pris place dans les rues du centre-ville de Fort-de-France avec usage de gaz lacrymogènes.
Une épaisse fumée envahit la zone. Rue de la Liberté, perpendiculaire à la rue Victor Sévère où se trouve le commissariat de Fort-de-France, les cartouches de gaz lacrymogènes tombent et la fumée devient de plus en plus dense et l'air irrespirable.
Plusieurs feux ont également été allumés par les activistes. Les statues de Joséphine et de Pierre Belain d'Esnambuc sur la savane ont également été incendiées.
Plusieurs personnes étaient venues soutenir deux de leurs camarades, arrêtés le matin (jeudi 16 juillet 2020) par la police. Ces deux jeunes sont soupçonnés de faits présumés de violences contre des policiers le 15 mai 2020.
Plusieurs feux ont également été allumés par les activistes. Les statues de Joséphine et de Pierre Belain d'Esnambuc sur la savane ont également été incendiées.
Rue Victor Schoelcher, autre rue perpendiculaire à celle du commissariat, en direction du Boulevard Général de Gaulle, les forces de l'ordre sont également présentes et quadrillent la zone. Dès l'après-midi, les tensions sont montées d'un cran avec de premières sommations. Plusieurs personnes ont été repoussées des barrières vauban mises en place aux abords du commissariat vers la rue Victor Schoelcher. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène également.#Martinique ⚡️Des heurts se poursuivent ce soir entre activistes et forces de l'ordre.👉🏾Les manifestants soutiennent 2 de leurs camarades arrêtés ce matin dans une affaire de violence contre la police. (vidéo FThéodose). ➡️https://t.co/B7b3Lb7Krs pic.twitter.com/bp42LJmBud
— Martiniquela1ère (@Martiniquela1e) July 17, 2020
Plusieurs personnes étaient venues soutenir deux de leurs camarades, arrêtés le matin (jeudi 16 juillet 2020) par la police. Ces deux jeunes sont soupçonnés de faits présumés de violences contre des policiers le 15 mai 2020.