Obligation vaccinale : nouvelle mobilisation de la CGTM et de la CDMT à deux jours de la date butoir

Manifestants contre le pass sanitaire et l'obligation vaccinale au Lamentin.
Une mobilisation est prévue ce mercredi 29 décembre 2021 à 8 heures devant la maison des syndicats à, Fort-de-France. Deux syndicats, la CGTM et la CDMT. comptent mobiliser les soignants à deux jours de la date butoir du 31 décembre 2021 pour l'obligation vaccinale.

Le gouvernement a retenu la date du 31 décembre 2021 pour la finalisation de la mise en oeuvre de l'obligation vaccinale à l'ensemble des soignants, salariés des établissements de santé et médico-sociaux, aides à domicile et pompiers. 

À deux jours de la date butoir, les modalités de dialogue, d'écoute et d'accompagnement des professionnels n'ont concerné pour l'instant que 262 personnes en Martinique.

Les syndicats se démènent jusqu'aux derniers moments pour obtenir une nouvelle dérogation ou la suspension de la loi.

Une mobilisation est prévue ce mercredi 29 décembre 2021 dès 8 heures devant la maison des syndicats à l'appel de la CGTM et la CDMT. 

Olivier Villeronce CDMT

Désunion syndicale

Exit Force Ouvrière. L'intersyndicale de la Santé s'est fissurée. L'ensemble des syndicats restent cependant mobilisés pour obtenir un nouveau report de l'obligation vaccinale pour le personnel soignant à minima.

Le départ de FO de l'atelier santé a fragilisé l'intersyndicale. Jean-Pierre Jean-Louis, le secrétaire général de FO, poursuit les rencontres avec les responsables du CHUM. et espère obtenir une dérogation de la date butoir. 

 "l'hôpital ne pourra pas assurer la continuité des soins sans la présence du personnel non vacciné" précise le dirigeant de Force-Ouvrière

Dans la gestion de la crise sociale, les rencontres entre les services de l'Etat, les élus de la CTM, la direction du CHUM et les syndicats sont temporairement suspendues à cause d'un problème de représentativité au sein de l'ancienne intersyndicale.

La gestion du contexte de crise sociale est compliquée. Des militants se sont désolidarisés de l'intersyndicale  pour créer une branche plus radicale dans les négociations. Ils ne reconnaissent pas l'accord de méthode signé avec les autorités et estiment que les ateliers n'ont aucune valeur. Ils sont à l'origine des récentes actions devant l'ARS et la CTM.