L'observatoire sismologique corrige la magnitude du séisme à 5,8

Il n’y a aucune activité anormale du volcan, ni avant, ni après le séisme du vendredi 3 février 2017
Le séisme du vendredi 3 février à 15:54 a été de magnitude 5,8 et non 6,1 annonce l'OVSM (l'Observatoire Sismologique et Volcanologique de Martinique). Les réseaux d’observation et de surveillance montrent qu’il n’y a aucune activité anormale de la montagne Pelée.
L'observatoire volcanologique et sismologique de Martinique a corrigé la magnitude du séisme de vendredi dernier (3 février) à 15:54. La magnitude locale initiale donnait une première estimation à 6,1. Les calculs, et toutes les données de collecte, donnent une magnitude de 5,8.

Activité normale pour la Pelée

La Montagne Pelée est un volcan actif au repos et que le niveau d’alerte actuel est au "Vert", ce qui signifie "Pas d’alerte" (niveau de base et minimal d’activité). Les réseaux d’observation et de surveillance montrent qu’il n’y a aucune activité anormale du volcan, ni avant, ni après le séisme du vendredi 3 février 2017. L'Observatoire Sismologique et Volcanologique de Martinique précise que "les panaches de poussière observés peu après le séisme au nord de Saint Pierre sont dus à des éboulements, engendrés par le séisme. Ils n’ont donc aucun lien avec l’activité volcanique de la Montagne Pelée".

Des répliques sont attendues...

Un survol de la montagne Pelée réalisé le lundi 6 février confirme qu’il n’y a rien d’anormal sur la zone. Le séisme n’a pas engendré de nouvelles fissures dans le haut de la falaise Samperre susceptibles de déclencher un éboulement dans la rivière du Prêcheur. Les panaches de poussière proviennent bien des carrières et la rumeur d’un réveil du volcan de la Montagne Pelée est fausse. Les réseaux d'observation et de surveillance suivent de près l’activité des répliques du séisme du vendredi 3 février 2017.
L'observatoire volcanologique et sismologique de Martinique avance que les répliques vont durer plusieurs mois mais sont pour le moment peu nombreuses et de faible énergie, et donc non ressenties par la population.