Opération de recherche et de sauvetage pour trois marins au large de la Martinique

opération de secours pour trois marins au sud de la Martinique
Une opération de secours a été déclenchée le mercredi 20 juillet pour un navire avec trois marins à son bord  au sud de la Martinique. Deux naufragés sont retrouvés sur la coque retournée du navire et le troisième parti à la nage pour chercher du secours est récupéré plus tard.
Le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage en mer de la zone Antilles-Guyane (CROSS AG) a déclenché une alerte le mercredi 20 juillet pour retrouver un navire "Champ" avec trois marins à son bord. Parti de Fort-de-France la veille (mardi 19 juillet) à 18h00 pour Sainte-Lucie le navire n'est pas arrivé à sa destination finale. 

Un navire de commerce "TESSA PG " identifie le navire recherché et sur demande du CROSS AG se porte sur la position pour porter secours aux deux naufragés aperçus sur la coque retournée du navire. Après une rapide vérification, il s'avère que le navire "CHAMP" avait quitté la Martinique avec trois personnes à bord et que la personne manquante était le capitaine. Ce dernier est parti à la nage depuis 09h00 du matin, pour rejoindre la Martinique et demander des secours.

L'hélicoptère de la Sécurité Civile, le DRAGON 972, arrive sur zone, renforcé d'un plongeur pompier, pour recherche l'homme en mer. Le capitaine a été retrouvé sain et sauf à moins d'un nautique de l'épave du son navire. Les trois personnes possédaient leurs gilets de sauvetage.
Le navire de commerce "TESSA PG" qui a localisé le navire recherché
Le navire de commerce "TESSA PG" qui a localisé le "CHAMP", qui s'est rendu sur la position pour porter secours, s'est dérouté de sa route initiale pour ramener les deux rescapés à Fort-de-France.

Rappels des consignes en mer

Tant que le navire flotte, il est recommandé de ne pas le quitter le flotteur. Ceci pour, d'une part, économiser les forces en cas de dérive prolongé; et d'autre part, parce qu'il est plus facile aux équipes de recherche de localiser une épave plutôt qu'une tête dans l'eau. Ainsi, en restant accroché à une épave qui continue à flotter les chances de survie en sont d'autant plus améliorées. Par ailleurs, l'emport d'une balise de détresse, et son utilisation, aurait pu immédiatement signifier la détresse et la localisation du sinistre et aurait permis aux secours d'intervenir plus rapidement et plus efficacement.