Pour lutter contre l’épidémie de ZIKA, toujours active en Martinique, deux opérations de retrait de VHU auront lieu, aujourd'hui (24 mai) et le lendemain à Trinité et à Sainte-Marie (nord-altantique).
•
En période d’épidémie vectorielle, les VHU (Véhicules hors d'Usage) constituent des gîtes à moustiques, et contribuent à la propagation de la maladie. Pour lutter contre l’épidémie de ZIKA, toujours active en Martinique, deux opérations de retrait de VHU auront lieu à Trinité et à Sainte-Marie, aujourd'hui (24 mai) et le lendemain. Ces opérations s’inscrivent dans le cadre de la convention signée par la ministre des Outre-mer le 6 avril 2016 lors de sa visite officielle en Martinique. Cette convention vise à soutenir les maires dans l’enlèvement et le traitement de 1000 VHU. Il s'agit d’un partenariat entre l’État, l’association des maires, l’ADEME, l’ARS et l’association Entreprises Environnement, qui organise les enlèvements et le traitement des VHU.
Ces VHU, localisées près des zones habitées et dont le propriétaire est non identifiable, sont priorisées. Cette convention a vocation à renforcer le dispositif pour une collecte pérenne des VHU sous l’autorité des maires, en temps d’épidémie ou pas, sur la voie publique ou sur des terrains privés. La lutte contre le dépôt sauvage des véhicules hors d’usage est un enjeu aussi bien environnemental que sanitaire. Un VHU, véhicule en fin de vie "usé" ou un véhicule accidenté, est un déchet dangereux s’il n’est pas dépollué, car il contient des déchets liquides et solides considérés comme dangereux (carburant, huiles de vidange, liquides de freins, de direction, batteries au plomb…).
Ces VHU, localisées près des zones habitées et dont le propriétaire est non identifiable, sont priorisées. Cette convention a vocation à renforcer le dispositif pour une collecte pérenne des VHU sous l’autorité des maires, en temps d’épidémie ou pas, sur la voie publique ou sur des terrains privés. La lutte contre le dépôt sauvage des véhicules hors d’usage est un enjeu aussi bien environnemental que sanitaire. Un VHU, véhicule en fin de vie "usé" ou un véhicule accidenté, est un déchet dangereux s’il n’est pas dépollué, car il contient des déchets liquides et solides considérés comme dangereux (carburant, huiles de vidange, liquides de freins, de direction, batteries au plomb…).
La destruction des VHU
"Tout détenteur de déchet est responsable de son élimination", rappelle la préfecture. Le propriétaire doit remettre son VHU à un professionnel agréé (démolisseur ou broyeur). "Seuls les démolisseurs ou broyeurs en conformité avec la réglementation des installations classées peuvent bénéficier d’un agrément préfectoral et être ainsi habilités à recevoir les véhicules hors d’usage. Toute activité de stockage et de récupération de VHU exploitée sur une surface de plus de 50 m2 est notamment soumise à autorisation au titre de la rubrique n° 286 de la nomenclature des installations classées.Toutefois un certain nombre de VHU sont abandonnés (tels quels, noyés ou brûlés) ou restent traités par des opérateurs "sauvages", respectant trop rarement la législation".
Le centre VHU agréé dépollue le véhicule hors d’usage, valorise certaines pièces détachées et transmet le véhicule à un broyeur agréé. Le broyeur agréé procède au broyage du véhicule remis par le démolisseur puis sépare les différentes matières pour les recycler. Le services de l'Etat précisent qu'un broyeur agréé peut également recevoir directement votre véhicule, en assurer la dépollution puis son broyage.
Le centre VHU agréé dépollue le véhicule hors d’usage, valorise certaines pièces détachées et transmet le véhicule à un broyeur agréé. Le broyeur agréé procède au broyage du véhicule remis par le démolisseur puis sépare les différentes matières pour les recycler. Le services de l'Etat précisent qu'un broyeur agréé peut également recevoir directement votre véhicule, en assurer la dépollution puis son broyage.