Le premier gouvernement de l’ère Macron est désormais connu et prêt à affronter la prochaine échéance politique, les élections législatives du mois prochain. Et la lecture de la liste des ministres réserve quelques surprises concernant l’Outre-mer.
La composition du gouvernement provisoire est donc actée. Provisoire car il est chargé de préparer les élections législatives des 11 et 18 juin. Et de mettre en chantier les réformes emblématiques que le président Macron a prévu d’enclencher au plus vite, notamment la moralisation de la vie politique.
La coloration libérale de ce premier gouvernement le fait pencher vers le centre-droit de l’échiquier politique, conformément aux pronostics. En revanche, pari tenu pour la parité entre experts novices en politique et professionnels de la politique. Ainsi qu’entre femmes et hommes, même si les femmes se voient attribuer des missions moins prestigieuses que celle des hommes. Comme toujours.
Et comme le précédent, ce gouvernement comporte deux "ultra-marines", comme on dit aujourd’hui. Une native de Saint-Pierre-et-Miquelon est nommée ministre de la Défense. Elle voulait la Justice, comme pour Christiane Taubira, mais on lui a fait comprendre qu’une "outre-mérienne" à ce poste envié, suffisait amplement. Et nous avons une Guadeloupéenne à l’Éducation nationale. Elle voulait les Affaires étrangères, mais le poste était déjà promis à quelqu’un autre.
Et puis, conformément à sa vision audacieuse, le président a supprimé le ministère de l’Outre-mer. Il n’allait pas, modernité oblige, reproduire cette survivance de l’époque coloniale. Donc, tout va pour le mieux pour l’outre-mer, n’est-ce pas ? Trêve de plaisanterie. Il s’agit de la liste idéale du gouvernement, en tout cas pour les ultra-marins.
Correction : il y a bien deux originaires d’outre-mer, dont la ministre de l’outre-mer, contrairement à ce qui était attendu. Et la ministre des Sports est une Antillaise, certes valeureuse, mais cantonnée à l’image du Black sportif. Encore un peu, c’était le ministère du Zouk. Nous l’avons échappé belle !
La coloration libérale de ce premier gouvernement le fait pencher vers le centre-droit de l’échiquier politique, conformément aux pronostics. En revanche, pari tenu pour la parité entre experts novices en politique et professionnels de la politique. Ainsi qu’entre femmes et hommes, même si les femmes se voient attribuer des missions moins prestigieuses que celle des hommes. Comme toujours.
Et comme le précédent, ce gouvernement comporte deux "ultra-marines", comme on dit aujourd’hui. Une native de Saint-Pierre-et-Miquelon est nommée ministre de la Défense. Elle voulait la Justice, comme pour Christiane Taubira, mais on lui a fait comprendre qu’une "outre-mérienne" à ce poste envié, suffisait amplement. Et nous avons une Guadeloupéenne à l’Éducation nationale. Elle voulait les Affaires étrangères, mais le poste était déjà promis à quelqu’un autre.
Et puis, conformément à sa vision audacieuse, le président a supprimé le ministère de l’Outre-mer. Il n’allait pas, modernité oblige, reproduire cette survivance de l’époque coloniale. Donc, tout va pour le mieux pour l’outre-mer, n’est-ce pas ? Trêve de plaisanterie. Il s’agit de la liste idéale du gouvernement, en tout cas pour les ultra-marins.
Correction : il y a bien deux originaires d’outre-mer, dont la ministre de l’outre-mer, contrairement à ce qui était attendu. Et la ministre des Sports est une Antillaise, certes valeureuse, mais cantonnée à l’image du Black sportif. Encore un peu, c’était le ministère du Zouk. Nous l’avons échappé belle !