En devenant président de l’institution en charge de la protection et de la valorisation du patrimoine naturel et culturel, Denis Louis-Régis signe une victoire de Péyi’a. Pourtant, il ne considère pas ce succès comme une défaite des alliés du président du conseil exécutif de la CTM.
L'élection du président et du bureau du PNM préfigure-t-elle les élections territoriales ? À première vue, la réponse est négative. Il ne faut pas confondre le renouvellement partiel d’un organisme satellite de la Collectivité Territoriale de Martinique avec des élections au suffrage universel. Seuls ont voté pour changer le président et le bureau du Parc naturel, les 60 élus représentant les communes, les communautés d’agglomération et la CTM.
Un processus réglementaire, après les élections municipales et communautaires. Les 35 représentants des communes et les 9 délégués des communautés d’agglomération venant d’être installés, il convenait de procéder aux modifications subséquentes au sein du comité syndical, l’organe de direction du PNM.
En mars 2021, les 304 000 électrices et électeurs seront amenés à choisir les 51 membres de l’Assemblée de Martinique et, indirectement, les 9 membres de son conseil exécutif. Les deux élections ne sont pas de même nature ni de même intensité.
Le nouveau président, Denis Louis-Régis, ne s’y est pas trompé. Il ne considère pas son élection comme une victoire politique de Péyi’a, sa formation politique dont il est l’un des membres fondateurs. Il préfère jouer la carte de l’apaisement et de la non-politisation d’une institution à la gouvernance consensuelle.
Il n’empêche. Péyi’a peut légitimement se féliciter de ce résultat. Il est incontestable que ce succès est dû aux divisions de la majorité de la CTM. Ses 16 sièges au Parc naturel sont répartis à raison de 10 pour la coalition au pouvoir et de 6 pour l’opposition de l’alliance Ensemble Pour une Martinique Nouvelle. Il n’est pas neutre que le président sortant, Louis Boutrin, proche du président du conseil exécutif Alfred Marie-Jeanne, ait été distancé. Il avait été élu en 2016 avec toutes les voix de la majorité de la CTM.
Si Denis Louis-Régis ne souhaite pas exporter au Parc naturel les dissensions au sein de la CTM, il est clair que Péyi’a étend son influence dans le paysage politique. Le mouvement a remporté les élections municipales à Ducos contre un militant du Parti progressiste et un militant du Mouvement indépendantiste. Il a par ailleurs consolidé sa position au Prêcheur. Une élection ne ressemble pas à une autre, c’est un fait. Une élection peut en préfigurer une autre, c’est un autre fait.
Un processus réglementaire, après les élections municipales et communautaires. Les 35 représentants des communes et les 9 délégués des communautés d’agglomération venant d’être installés, il convenait de procéder aux modifications subséquentes au sein du comité syndical, l’organe de direction du PNM.
En mars 2021, les 304 000 électrices et électeurs seront amenés à choisir les 51 membres de l’Assemblée de Martinique et, indirectement, les 9 membres de son conseil exécutif. Les deux élections ne sont pas de même nature ni de même intensité.
Le nouveau président, Denis Louis-Régis, ne s’y est pas trompé. Il ne considère pas son élection comme une victoire politique de Péyi’a, sa formation politique dont il est l’un des membres fondateurs. Il préfère jouer la carte de l’apaisement et de la non-politisation d’une institution à la gouvernance consensuelle.
Péyi’a marque un nouveau point
Il n’empêche. Péyi’a peut légitimement se féliciter de ce résultat. Il est incontestable que ce succès est dû aux divisions de la majorité de la CTM. Ses 16 sièges au Parc naturel sont répartis à raison de 10 pour la coalition au pouvoir et de 6 pour l’opposition de l’alliance Ensemble Pour une Martinique Nouvelle. Il n’est pas neutre que le président sortant, Louis Boutrin, proche du président du conseil exécutif Alfred Marie-Jeanne, ait été distancé. Il avait été élu en 2016 avec toutes les voix de la majorité de la CTM.
Si Denis Louis-Régis ne souhaite pas exporter au Parc naturel les dissensions au sein de la CTM, il est clair que Péyi’a étend son influence dans le paysage politique. Le mouvement a remporté les élections municipales à Ducos contre un militant du Parti progressiste et un militant du Mouvement indépendantiste. Il a par ailleurs consolidé sa position au Prêcheur. Une élection ne ressemble pas à une autre, c’est un fait. Une élection peut en préfigurer une autre, c’est un autre fait.