Environ 174 000 m3 d’eau sont prélevés chaque jour de plusieurs rivières de Martinique afin d’être traités et distribués aux abonnés. Notre enquête nous indique comment.
Ouvrir le robinet et y voir couler l’eau, un geste simple et pourtant si complexe. Avant d’arriver jusqu’à chaque abonné, le précieux liquide a parcouru un long voyage qui commence dans la nature. En effet, l’eau provient majoritairement (94%) de plusieurs rivières de l’île. La rivière Blanche à Saint-Joseph et celle de la Capot au Lorrain sont les deux principales ressources de la Martinique, mais au total trente-six captages sont recensés essentiellement dans le nord de l’île.
Une fois captée, l’eau est traitée dans les vingt-sept unités de production d’eau potable. Elles aussi judicieusement placées dans le nord.
Il existe quatre maîtres d’ouvrage qui en assure la gestion, la Collectivité Territoriale de Martinique, la CACEM, Cap Nord et l’Espace Sud. Mais aussi trois organismes en charge de leur exploitation, la régie communautaire dédiée Odyssi et deux entreprises privées, la Société Martiniquaise des Eaux (SME) et la Société Martiniquaise de Distribution et de Service (SMDS).
L'usine de production d’eau potable de La Capot dit Vivé au Lorrain, propriété de la CTM, est la plus grosse de Martinique. Elle produit chaque jour 35 000 m3 d’eau, suivi de celle de Rivière Blanche à Saint-Joseph (propriété de l'Espace Sud) avec 28 000 m3.
Près de 110 millions de litres d’eau sont produits chaque jour, puis grâce à un réseau qui fait environ 3 000 kilomètres linéaires, cette eau est acheminée vers des réservoirs de stockage avant de couler à l’ouverture du robinet.
Jusqu’au 31 décembre 2016, les trente-trois communes étaient regroupées dans quatre structures intercommunales. La commune du Morne Rouge assumant seule la gestion de son eau. Ainsi, pour Fort-de-France, Le Lamentin, Saint-Joseph et Schoelcher, c’était le SICSM (Syndicat Intercommunal du Centre et du Sud de la Martinique) qui produisait et distribuait l’eau potable pour 14 communes du sud, des Anses d’Arlet à Sainte-Anne en passant par Ducos.
Le SCCNO (Syndicat Intercommunal des Communes de la Côte Caraïbe Nord Ouest) pour sept communes du Nord Caraïbe, de Case-Pilote au Prêcheur. Le SCNA (Syndicat des Communes du Nord Atlantique) pour les huit communes restantes du Gros-Morne à Grand-Rivière.
Et enfin, Odyssi, la régie communautaire de la CACEM (Communauté d’Agglomération du Centre de la Martinique) pour le centre et qui demeure.
En effet, depuis le 1er janvier 2017, les anciens syndicats (SICSM, SCNA, SCCNO) ont été dissous et la gestion de l’eau potable et son assainissement sont désormais des compétences assumées par les communautés d’agglomération.
Le découpage a lui aussi été revu, cependant les exploitants sont restés les mêmes et surtout les tuyaux ne se sont pas déplacés.
Ainsi, pour alimenter les abonnés, l’eau s’achète et se revend entre les collectivités par le biais de contrats d’achat et de vente signés avec négociation de prix. Ainsi, la SME par exemple, utilise de l’eau produite par la SMDS et donne une partie de sa production à Odyssi.
Pour la zone sud elle a remporté l’appel d’offres de délégation de service public d’exploitation des infrastructures, d’entretien des ouvrages et de collecte de la ressource financière (qui est reversé à la communauté d’Agglomération), pour un contrat de 12 ans. Pour le Nord, il s'agit de deux contrats de délégation de service public pour la zone Caraïbe et pour les deux communes de la côte Atlantique (Robert et Trinité).
La création d’un syndicat unique de l’eau est dans les tuyaux à l’image de Martinique Transport, afin que la gestion du précieux liquide soit gérée par un seul organisme sur l’ensemble de la Martinique.
378 400 habitants sont alimentés en eau potable
5,45 euros c’est le prix moyen du m3 d’eau. Il comprend la facturation de l’eau potable, de son assainissement, les redevances et les taxes.
Une fois captée, l’eau est traitée dans les vingt-sept unités de production d’eau potable. Elles aussi judicieusement placées dans le nord.
Il existe quatre maîtres d’ouvrage qui en assure la gestion, la Collectivité Territoriale de Martinique, la CACEM, Cap Nord et l’Espace Sud. Mais aussi trois organismes en charge de leur exploitation, la régie communautaire dédiée Odyssi et deux entreprises privées, la Société Martiniquaise des Eaux (SME) et la Société Martiniquaise de Distribution et de Service (SMDS).
L'usine de production d’eau potable de La Capot dit Vivé au Lorrain, propriété de la CTM, est la plus grosse de Martinique. Elle produit chaque jour 35 000 m3 d’eau, suivi de celle de Rivière Blanche à Saint-Joseph (propriété de l'Espace Sud) avec 28 000 m3.
Près de 110 millions de litres d’eau sont produits chaque jour, puis grâce à un réseau qui fait environ 3 000 kilomètres linéaires, cette eau est acheminée vers des réservoirs de stockage avant de couler à l’ouverture du robinet.
Un découpage particulier
Jusqu’au 31 décembre 2016, les trente-trois communes étaient regroupées dans quatre structures intercommunales. La commune du Morne Rouge assumant seule la gestion de son eau. Ainsi, pour Fort-de-France, Le Lamentin, Saint-Joseph et Schoelcher, c’était le SICSM (Syndicat Intercommunal du Centre et du Sud de la Martinique) qui produisait et distribuait l’eau potable pour 14 communes du sud, des Anses d’Arlet à Sainte-Anne en passant par Ducos.
Le SCCNO (Syndicat Intercommunal des Communes de la Côte Caraïbe Nord Ouest) pour sept communes du Nord Caraïbe, de Case-Pilote au Prêcheur. Le SCNA (Syndicat des Communes du Nord Atlantique) pour les huit communes restantes du Gros-Morne à Grand-Rivière.
Et enfin, Odyssi, la régie communautaire de la CACEM (Communauté d’Agglomération du Centre de la Martinique) pour le centre et qui demeure.
En effet, depuis le 1er janvier 2017, les anciens syndicats (SICSM, SCNA, SCCNO) ont été dissous et la gestion de l’eau potable et son assainissement sont désormais des compétences assumées par les communautés d’agglomération.
Le découpage a lui aussi été revu, cependant les exploitants sont restés les mêmes et surtout les tuyaux ne se sont pas déplacés.
Ainsi, pour alimenter les abonnés, l’eau s’achète et se revend entre les collectivités par le biais de contrats d’achat et de vente signés avec négociation de prix. Ainsi, la SME par exemple, utilise de l’eau produite par la SMDS et donne une partie de sa production à Odyssi.
La SME, plus gros exploitant avec 81 568 abonnés
La Société Martiniquaise des Eaux reste le plus gros exploitant puisque l’entreprise privée est présente sur douze communes du sud et neuf du nord (Caraïbe et Atlantique). Elle exploite sept unités de production et un réseau d’infrastructure d’environ 202 réservoirs qui appartiennent à Cap Nord et l’Espace Sud.Pour la zone sud elle a remporté l’appel d’offres de délégation de service public d’exploitation des infrastructures, d’entretien des ouvrages et de collecte de la ressource financière (qui est reversé à la communauté d’Agglomération), pour un contrat de 12 ans. Pour le Nord, il s'agit de deux contrats de délégation de service public pour la zone Caraïbe et pour les deux communes de la côte Atlantique (Robert et Trinité).
La création d’un syndicat unique de l’eau est dans les tuyaux à l’image de Martinique Transport, afin que la gestion du précieux liquide soit gérée par un seul organisme sur l’ensemble de la Martinique.
378 400 habitants sont alimentés en eau potable
5,45 euros c’est le prix moyen du m3 d’eau. Il comprend la facturation de l’eau potable, de son assainissement, les redevances et les taxes.