Le long cycle électoral entamé en mars 2020 s’est conclu par la mise en place des communautés d’agglomération. L’occasion de dresser un bref bilan de cette séquence inédite.
Trois nouveaux présidents de communautés d’agglomération, neuf nouveaux maires et plusieurs dizaines de nouveaux conseillers municipaux et communautaires. Le cycle électoral de 2020 révèle une évolution de la carte politique.
Ainsi, CAP Nord intègre l’orbite de la coalition Ensemble pour une Martinique Nouvelle tractée par le PPM (Parti progressiste Martiniquais), qui conserve la CACEM. En revanche, l’Espace Sud passe du RDM (Rassemblement Démocratique pour la Martinique), de gauche, aux Forces martiniquaises de progrès, de droite.
Les maires classés à droite et à gauche reculent au profit des maires sans étiquette, 8 en 2020 contre 2 en 2014. Le PPM et ses alliés perdent Marin et François, deux grosses villes. Le MIM (Mouvement Indépendantiste Martiniquais), n’a plus de commune, même s’il soutient un maire. Péyi’a étend légèrement son influence, avec 2 maires contre 1.
Ces modifications du paysage politique appellent de nouveaux défis. Les présidents des communautés d’agglomération devront rendre opérationnel le tryptique "Nous-Vous-Nous". En clair : "nous vous écoutons et nous ferons avec vous".
Les présidents Azérot, Clémenté et Lesueur sont les obligés des maires qui les ont placés à la tête des intercommunalités. Et ils seront tenus de prendre en compte l’expression des citoyens se plaignant de l’inefficacité de nos collectivités.
Les chantiers nécessitant une méthodologie transversale sont nombreux et essentiels. Par exemple, l’eau, le développement économique, la sécurité, la prise en charge de nos aînés, la formation des jeunes. La coopération avec l’Etat, avec la CTM et avec les nombreux organismes mettant en œuvre les politiques publiques devra être amplifiée.
Dans les communes, il s’agira de faire mieux avec moins d’argent. Les ressources vont manquer à cause de la crise sanitaire et de l’appauvrissement de l’Etat. Nos maires sont tenus d’être imaginatifs et déterminés, plus que jamais.
Des défis à relever par nos nouveaux élus au plus vite. Ils en auront l’occasion dans les tous prochains jours avec l’adoption du budget. Un document qui devra traduire une volonté politique et une méthode pour affronter la crise économique à nos portes et cela alors que se profilent les élections territoriales de mars 2021.
Ainsi, CAP Nord intègre l’orbite de la coalition Ensemble pour une Martinique Nouvelle tractée par le PPM (Parti progressiste Martiniquais), qui conserve la CACEM. En revanche, l’Espace Sud passe du RDM (Rassemblement Démocratique pour la Martinique), de gauche, aux Forces martiniquaises de progrès, de droite.
Les maires classés à droite et à gauche reculent au profit des maires sans étiquette, 8 en 2020 contre 2 en 2014. Le PPM et ses alliés perdent Marin et François, deux grosses villes. Le MIM (Mouvement Indépendantiste Martiniquais), n’a plus de commune, même s’il soutient un maire. Péyi’a étend légèrement son influence, avec 2 maires contre 1.
Une carte politique modifiée
Ces modifications du paysage politique appellent de nouveaux défis. Les présidents des communautés d’agglomération devront rendre opérationnel le tryptique "Nous-Vous-Nous". En clair : "nous vous écoutons et nous ferons avec vous".
Les présidents Azérot, Clémenté et Lesueur sont les obligés des maires qui les ont placés à la tête des intercommunalités. Et ils seront tenus de prendre en compte l’expression des citoyens se plaignant de l’inefficacité de nos collectivités.
Les chantiers nécessitant une méthodologie transversale sont nombreux et essentiels. Par exemple, l’eau, le développement économique, la sécurité, la prise en charge de nos aînés, la formation des jeunes. La coopération avec l’Etat, avec la CTM et avec les nombreux organismes mettant en œuvre les politiques publiques devra être amplifiée.
L’imagination convoquée au pouvoir
Dans les communes, il s’agira de faire mieux avec moins d’argent. Les ressources vont manquer à cause de la crise sanitaire et de l’appauvrissement de l’Etat. Nos maires sont tenus d’être imaginatifs et déterminés, plus que jamais.
Des défis à relever par nos nouveaux élus au plus vite. Ils en auront l’occasion dans les tous prochains jours avec l’adoption du budget. Un document qui devra traduire une volonté politique et une méthode pour affronter la crise économique à nos portes et cela alors que se profilent les élections territoriales de mars 2021.