Le projet de loi sur la réforme de l'abattement fiscal accordé à l'Outre-mer qui date des années 60 pour faire face à la vie chère, fait débat. Les discussions devraient être engagées dans les prochains jours en conseil des ministres.
L'État espère récupérer le produit de cette réforme fiscale (qui est à hauteur de 30% aux Antilles et à La Réunion et 40% en Guyane et à Mayotte), avec comme objectif de "faire des économies et financer parallèlement les grands projets structurants en Outre-mer". D’après le gouvernement, cette réforme ne concernerait que 5% des contribuables les plus aisés.
Mais est-ce une réelle mesure de justice sociale et surtout, est-ce que les autres classes ne risquent pas d'être touchées elles aussi ? C'est la crainte de beaucoup de nos parlementaires tel que Serge Letchimy par exemple ou de l’ex député et maire de Sainte-Marie, Guy Lordinot. "L'État doit faire des économies ailleurs", dit-il, car il craint que tous les contribuables soient impactés par cette mesure si elle devait être adoptée.
Même inquiétude pour l’ex sénateur et maire du Diamant, Serge Larcher, qui propose au gouvernement de faire des simulations afin d’y voir plus clair.
Inquiétude partagée par la députée du Nord (apparentée à la Gauche Démocratique et Républicaine), Manuella Kéclard-Mondésir. Elle redoute elle aussi que d’autres personnes soient impactées et pas seulement les plus riches.
La ministre des Outre-mer devrait donner davantage de précisions sur cette réforme ce lundi 24 septembre lors de la présentation du budget.
Mais est-ce une réelle mesure de justice sociale et surtout, est-ce que les autres classes ne risquent pas d'être touchées elles aussi ? C'est la crainte de beaucoup de nos parlementaires tel que Serge Letchimy par exemple ou de l’ex député et maire de Sainte-Marie, Guy Lordinot. "L'État doit faire des économies ailleurs", dit-il, car il craint que tous les contribuables soient impactés par cette mesure si elle devait être adoptée.
Député Guy Lordinot
Sénateur Serge Larcher
Députée Kéclard-Mondésir