Philippe Ponsar, condamné aux assises de Fort-de-France à 30 ans de réclusion criminelle dont une peine de sûreté de 20 ans, (le 30 octobre 2018), pour le meurtre de l'enseignante Francette Pierre-Émile, vient de quitter le centre pénitentiaire de Ducos pour celui de Fresnes, dans le sud de Paris.
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Cela fait maintenant plus d'une semaine (septembre 2019), que Philippe Ponsar a été transféré, à sa demande, du centre pénitentiaire de Ducos vers celui de Fresnes, dans la banlieue sud de Paris, sur la commune de Fresnes. Nous ignorons pour l'instant, si ce transfert est lié à la situation particulière de la prison de Ducos.
Philippe Ponsar est reconnu coupable de séquestration suivie de la mort de l'enseignante Francette Pierre-Émile en décembre 2014 à Fort-de-France.
L'enseignante (de CE2), du couvent Saint-joseph de Cluny à Fort-de-France, est très appréciée de ses collègues et de ses élèves. Elle est aussi la maman comblée de 3 enfants (2 filles et 1 garçon) et à 59 ans, elle vient de devenir grand-mère. Mais le 2 décembre 2014, vers midi, elle disparaît brusquement.
Introuvable durant quinze jours, son corps est retrouvé au fond d'un ravin, sur la route de Balata à Fort-de-France le 19 décembre 2014. "Quand le médecin légiste nous a dit dans quelle condition il a retrouvé le corps, c'était innommable (...) C'est la première fois en 43 ans d'exercice que j'ai eu du mal... je me suis dit non c'est pas possible", déclare au bord des larmes, Maître Dinah Riooul-Rosier, avocate de la partie civile.
Francette Pierre-Émile a toujours rejeté Philippe Ponsar (réputé violent envers les femmes). Elle estimait que ce n'était pas un compagnon approprié pour sa fille.
La rupture date de 2007 mais Philippe Ponsar est resté en contact avec la famille malgré la réprobation de l'enseignante qui l'évitait, ne le saluait pas.
Gérard Pierre-Émile le mari, a tenu à garder le contact avec Philippe Ponsar pour préserver sa fille Alexa. "Il s'est dit qu'en essayant d'être correct avec lui, d'être gentil avec lui, même de le recevoir de temps en temps à la maison, comme cela il laissera ma fille tranquille."explique Maître Dinah Rioul-Rosier.
Le 29 novembre 2014, Francette Pierre-Émile et son mari, ont eu une conversation houleuse avec Philippe Ponsar. L'épouse répétait à son mari qu'il n'était plus possible que Philippe Ponsar vienne à la maison car sa fille (Alexa) entretenait une autre relation.
Gérard Pierre-Émile aurait dit clairement à Philippe Ponsar qu'il n'était plus le bienvenu dans leur maison. Ce dernier serait parti dans une colère noire.
L'enquête démontrera que Francette Pierre-Émile craignait des représailles de son ex beau-fils. Elle a déclaré à sa soeur Nicole, que si il lui arrivait quelque chose, c'est Philippe Ponsar qui en serait à l'origine, révèle Maître Murielle Renard-Legrand, l'avocate de la soeur de la victime.
Les analyses scientifiques démontrent que le sang retrouvé lors d'une perquisition le 9 décembre 2014, au domicile de Philippe Ponsar est bien celui de Francette Pierre-Émile. Le suspect est mis en examen et placé en détention.
Le 17 décembre, il confie à des gardiens de la prison qu'il a fait disparaître l'enseignante mais il ajoute que sa mort serait accidentelle. Il parle d'une dispute qui a mal tourné.
Le 30 octobre 2018, Philippe Ponsar est condamné aux assises de Fort-de-France à 30 ans de réclusion criminelle dont une peine de sûreté de 20 ans, pour le meurtre de l'enseignante Francette Pierre-Émile.
Philippe Ponsar est reconnu coupable de séquestration suivie de la mort de l'enseignante Francette Pierre-Émile en décembre 2014 à Fort-de-France.
L'enseignante disparaît entre deux cours
L'enseignante (de CE2), du couvent Saint-joseph de Cluny à Fort-de-France, est très appréciée de ses collègues et de ses élèves. Elle est aussi la maman comblée de 3 enfants (2 filles et 1 garçon) et à 59 ans, elle vient de devenir grand-mère. Mais le 2 décembre 2014, vers midi, elle disparaît brusquement.
Introuvable durant quinze jours, son corps est retrouvé au fond d'un ravin, sur la route de Balata à Fort-de-France le 19 décembre 2014. "Quand le médecin légiste nous a dit dans quelle condition il a retrouvé le corps, c'était innommable (...) C'est la première fois en 43 ans d'exercice que j'ai eu du mal... je me suis dit non c'est pas possible", déclare au bord des larmes, Maître Dinah Riooul-Rosier, avocate de la partie civile.
Vengeance d'un écorché vif ?
Francette Pierre-Émile a toujours rejeté Philippe Ponsar (réputé violent envers les femmes). Elle estimait que ce n'était pas un compagnon approprié pour sa fille.
La rupture date de 2007 mais Philippe Ponsar est resté en contact avec la famille malgré la réprobation de l'enseignante qui l'évitait, ne le saluait pas.
Gérard Pierre-Émile le mari, a tenu à garder le contact avec Philippe Ponsar pour préserver sa fille Alexa. "Il s'est dit qu'en essayant d'être correct avec lui, d'être gentil avec lui, même de le recevoir de temps en temps à la maison, comme cela il laissera ma fille tranquille."explique Maître Dinah Rioul-Rosier.
Le 29 novembre 2014, Francette Pierre-Émile et son mari, ont eu une conversation houleuse avec Philippe Ponsar. L'épouse répétait à son mari qu'il n'était plus possible que Philippe Ponsar vienne à la maison car sa fille (Alexa) entretenait une autre relation.
Gérard Pierre-Émile aurait dit clairement à Philippe Ponsar qu'il n'était plus le bienvenu dans leur maison. Ce dernier serait parti dans une colère noire.
L'enquête démontrera que Francette Pierre-Émile craignait des représailles de son ex beau-fils. Elle a déclaré à sa soeur Nicole, que si il lui arrivait quelque chose, c'est Philippe Ponsar qui en serait à l'origine, révèle Maître Murielle Renard-Legrand, l'avocate de la soeur de la victime.
Les preuves accablent Ponsar
Les analyses scientifiques démontrent que le sang retrouvé lors d'une perquisition le 9 décembre 2014, au domicile de Philippe Ponsar est bien celui de Francette Pierre-Émile. Le suspect est mis en examen et placé en détention.
Le 17 décembre, il confie à des gardiens de la prison qu'il a fait disparaître l'enseignante mais il ajoute que sa mort serait accidentelle. Il parle d'une dispute qui a mal tourné.
Le 30 octobre 2018, Philippe Ponsar est condamné aux assises de Fort-de-France à 30 ans de réclusion criminelle dont une peine de sûreté de 20 ans, pour le meurtre de l'enseignante Francette Pierre-Émile.