Le plan de relance automobile d'Emmanuel Macron tient la route selon les professionnels et les usagers en Martinique

Parc automobile d'une concession
Le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, a développé un plan d’aide de plus de 8 milliards d’euros en faveur du secteur automobile. Prime à l’achat, prime à la conversion et bonus pour les véhicules hybrides. Usagers et concessionnaires-revendeurs sont emballés en Martinique.
Selon les chiffres officiels, les ventes de véhicules particuliers au plan national ont chuté de plus de 88% en avril, à cause de la pandémie du coronavirus.
 

Nous serons fin juin à 500 000 véhicules invendus par rapport à la saison précédente.

(Emmanuel Macron - 26 mai 2020)


Alors pour faciliter le déstockage et relancer le marché, le chef de l’Etat propose plusieurs mesures incitatives :
  • Pour l’achat d’une voiture électrique, une prime de 7000 € aux particuliers et 5000 € pour les collectivités et les entreprises.
  • Pour l’acquisition d’un véhicule hybride : 2000 euros.
  • Pour la conversion d'une essence ou diésel âgée vers une auto neuve, ce sera 3000 euros de remise, et 5000 si le choix est porté sur une électrique 
Showroom du pôle AGM

L’électrique recommandée par l’Etat


Et pour encourager les usagers à se tourner davantage vers la motorisation électrique qui a du mal à décoller en Martinique également (à peine 1% de part de marché), l’Etat prévoit d’ici à 2021, l’implantation de 100 000 bornes de recharge supplémentaires dans toute la France.

Mais pour bénéficier de la prime à la conversion, il faudra justifier d’un revenu fiscal annuel inférieur à 18 000 euros.

Depuis l'annonce des mesures, les particuliers font le tour des concessions pour se faire une idée sur d'éventuels  achats, et également s'informer des nouvelles conditions de la prime à la conversion.
 
(Re)voir les réactions des professionnels sur ce plan de relance (JT de 19 heures du 27 mai 2020)
Concessionnaires, revendeurs et clients se réjouissent de cette politique de relance qui va coûter plus de 8 milliards d’euros, un "pacte entre l’Etat, les entreprises et les salariés" a souligné le Président.