La Journée mondiale des zones humides, chaque 2 février, a pour objectif de sensibiliser la population sur la fragilité de notre environnement. Pourtant, en dépit des travaux des experts, nos comportements évoluent très lentement, nous mettant en danger.
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La planète est en danger par la faute de l’activité humaine, et notre île paradisiaque aussi, par voie de conséquence. Nous le savons pertinemment, tenus régulièrement informés par les scientifiques quant à l’impact des aléas naturels et technologiques sur notre vie quotidienne.
Ce n’est pas faute d’être sensibilisés sur le sujet. Hasard du calendrier ou pas, cette Journée mondiale des zones humides se tient la veille d’une rencontre sur l'urgence écologique. Et vendredi dernier, le Professeur Saffache a donné une énième conférence sur les conséquences du réchauffement climatique sur le développement durable.
Pourtant, la question se pose de savoir pourquoi les initiatives concrètes visant à intégrer les données fournies par les experts sont si peu suivies d’effets concrets dans les politiques publiques. Exemple : l’habitat et l’organisation de l’espace. Alors que nous savons que notre littoral est grignoté par la mer, certains maires continuent de délivrer des permis de construire pour des villas pieds dans l’eau. Alors que nous disposons de scénarios réalistes sur l’inexorable immersion lente de nos côtes, certains maires continuent d’élaborer des projets d’équipements près de la mer.
Loin de nous l’idée de jeter la pierre aux élus. Ils sont certes des leaders d’opinion, mais quand l’opinion ne suit pas, nous devons nous en prendre à nous-mêmes. Modifier nos comportements n’est pas vraiment à l’ordre du jour pour ce qui concerne la préservation de notre environnement naturel afin d’assurer notre survie. Il est temps d’en prendre conscience avant qu’il soit trop tard, si toutefois notre espèce est encore de ce monde.
Ce n’est pas faute d’être sensibilisés sur le sujet. Hasard du calendrier ou pas, cette Journée mondiale des zones humides se tient la veille d’une rencontre sur l'urgence écologique. Et vendredi dernier, le Professeur Saffache a donné une énième conférence sur les conséquences du réchauffement climatique sur le développement durable.
Pourtant, la question se pose de savoir pourquoi les initiatives concrètes visant à intégrer les données fournies par les experts sont si peu suivies d’effets concrets dans les politiques publiques. Exemple : l’habitat et l’organisation de l’espace. Alors que nous savons que notre littoral est grignoté par la mer, certains maires continuent de délivrer des permis de construire pour des villas pieds dans l’eau. Alors que nous disposons de scénarios réalistes sur l’inexorable immersion lente de nos côtes, certains maires continuent d’élaborer des projets d’équipements près de la mer.
Loin de nous l’idée de jeter la pierre aux élus. Ils sont certes des leaders d’opinion, mais quand l’opinion ne suit pas, nous devons nous en prendre à nous-mêmes. Modifier nos comportements n’est pas vraiment à l’ordre du jour pour ce qui concerne la préservation de notre environnement naturel afin d’assurer notre survie. Il est temps d’en prendre conscience avant qu’il soit trop tard, si toutefois notre espèce est encore de ce monde.