Comme pour toute élection, l’attention est attirée par les résultats obtenus par ceux qui sont sortis en tête du vote. Ce qui ne doit pas nous empêcher d’examiner les scores de certains candidats battus, car il y a gros à parier qu’ils s’implanteront dans notre paysage politique.
Le moment politique que nous vivons est au renouvellement des projets et des personnalités incarnant cette nécessaire dynamique susceptible de redonner aux citoyens confiance en la politique. Si les coalitions Ensemble pour une Martinique nouvelle (EPMN) et Gran sanblé pou ba péyi-a an chans (GS) monopolisent les premières places à l’issue du premier tour de scrutin, trois groupes politiques ayant obtenu des résultats contrastés n’ont pas démérité : Nou pèp-la, La République en marche et France insoumise. Leurs 10 candidats recueillent globalement 15% des suffrages, loin derrière les 60% de voix des ténors.
Bien sûr, nous ne pouvons pas globaliser sous le même label ces trois formations très différentes. Nou pèp-la est un produit du terroir, fédérant depuis les élections de décembre 2015 des groupes qui ne se fréquentaient guère auparavant : les écologistes du Modemas, les communistes révolutionnaires du GRS et le CNCP canal historique, opposés aux partisans de l’alliance avec le MIM.
En Marche et France insoumise sont nés de la stratégie de deux candidats à la présidentielle, Emmanuel Macron, qui a fini président, et Jean-Luc Mélenchon, bientôt à la tête d’une armée de contestataires utiles. Ils n’en sont qu’à leurs débuts ici et ils se nourrissent de dynamiques nationales.
Ces trois formations favorisent l’émergence de positionnements peu communs chez nous. Chez les macronistes, un libéralisme teinté de socialisme tempéré. Chez les mélenchonistes, un discours socialiste des origines. Chez les nadeauistes, l’harmonie entre le citoyen et son environnement culturel et naturel.
Rien n’indique que ces idéaux et les personnalités qui les incarnent seront en position de force demain. Mais il est certain qu’ils participent à la rénovation du discours martiniquais, longtemps marqué par son ambivalence vis-à-vis de la France, vu autant comme Etat que comme pays. Le renouvellement passant par la diffusion de nouvelles visions et l’apparition de nouvelles personnalités, cette dynamique pourrait être l’apanage de ces nouvelles formations. A suivre.
Bien sûr, nous ne pouvons pas globaliser sous le même label ces trois formations très différentes. Nou pèp-la est un produit du terroir, fédérant depuis les élections de décembre 2015 des groupes qui ne se fréquentaient guère auparavant : les écologistes du Modemas, les communistes révolutionnaires du GRS et le CNCP canal historique, opposés aux partisans de l’alliance avec le MIM.
En Marche et France insoumise sont nés de la stratégie de deux candidats à la présidentielle, Emmanuel Macron, qui a fini président, et Jean-Luc Mélenchon, bientôt à la tête d’une armée de contestataires utiles. Ils n’en sont qu’à leurs débuts ici et ils se nourrissent de dynamiques nationales.
Ces trois formations favorisent l’émergence de positionnements peu communs chez nous. Chez les macronistes, un libéralisme teinté de socialisme tempéré. Chez les mélenchonistes, un discours socialiste des origines. Chez les nadeauistes, l’harmonie entre le citoyen et son environnement culturel et naturel.
Rien n’indique que ces idéaux et les personnalités qui les incarnent seront en position de force demain. Mais il est certain qu’ils participent à la rénovation du discours martiniquais, longtemps marqué par son ambivalence vis-à-vis de la France, vu autant comme Etat que comme pays. Le renouvellement passant par la diffusion de nouvelles visions et l’apparition de nouvelles personnalités, cette dynamique pourrait être l’apanage de ces nouvelles formations. A suivre.