Le rapport annuel de la Cour des comptes vient de paraître. Il en appelle à la réduction du déficit du budget de l’Etat par la maîtrise des dépenses publiques. Il préconise notamment la suppression à venir de la sur-rémunération des fonctionnaires outre-mer. Une proposition qui fait débat.
Il faut supprimer la prime de vie chère des fonctionnaires outre-mer. Les agents de l’État et des collectivités locales en poste dans les 11 territoires disséminés sur les trois océans où la France est répartie doivent participer à l’effort de résorption du déficit du budget de l’État. Ainsi parle la Cour des comptes.
Dans son rapport annuel, l’organisme chargé de contrôler les comptes publics exhorte le nouveau gouvernement à alléger le montant de l’indemnité dite de vie chère. Elle représente environ 1 milliard et demi d’euros, ou 0,5% des dépenses de l’État.
Les arguments de la Cour des comptes sont clairs. Primo, la vie quotidienne n’est plus aussi onéreuse qu’au moment où cette prime a été instaurée. Deuxio, le surcoût qu’elle génère obère la capacité d’investissement des collectivités publiques. Tertio, le secteur privé ne peut pas créer des emplois aussi rémunérateurs, à qualification égale, que ceux de la fonction publique. Résultat : le dynamisme de notre économie s’en trouve ralenti et les comptes publics plombés.
Il n’est pas question d’une suppression abrupte, mais d’une harmonisation graduelle des taux allant de 40% aux Antilles-Guyane à 108% dans le Pacifique. Le président Macron va-t-il rester sur la même ligne que l’ex-candidat à l’Elysée, qui disait ne pas vouloir toucher au dispositif ? Certains de ses conseillers l’y poussent, d’autres l’appellent à la prudence. Mais il faudra bien résoudre ce casse-tête.
À condition de remplacer le modèle économique en vigueur depuis les années 1960 pour entrer dans les temps modernes. Et donc, admettre que notre développement ne passe plus par le tryptique transferts sociaux, exportation de banane et importation massive de produits finis. Le macronisme, ce libéralisme teinté d’interventionnisme étatique suppose une vraie révolution économique dans nos territoires. Quand donc commençons-nous ?
Dans son rapport annuel, l’organisme chargé de contrôler les comptes publics exhorte le nouveau gouvernement à alléger le montant de l’indemnité dite de vie chère. Elle représente environ 1 milliard et demi d’euros, ou 0,5% des dépenses de l’État.
Les arguments de la Cour des comptes sont clairs. Primo, la vie quotidienne n’est plus aussi onéreuse qu’au moment où cette prime a été instaurée. Deuxio, le surcoût qu’elle génère obère la capacité d’investissement des collectivités publiques. Tertio, le secteur privé ne peut pas créer des emplois aussi rémunérateurs, à qualification égale, que ceux de la fonction publique. Résultat : le dynamisme de notre économie s’en trouve ralenti et les comptes publics plombés.
Il n’est pas question d’une suppression abrupte, mais d’une harmonisation graduelle des taux allant de 40% aux Antilles-Guyane à 108% dans le Pacifique. Le président Macron va-t-il rester sur la même ligne que l’ex-candidat à l’Elysée, qui disait ne pas vouloir toucher au dispositif ? Certains de ses conseillers l’y poussent, d’autres l’appellent à la prudence. Mais il faudra bien résoudre ce casse-tête.
À condition de remplacer le modèle économique en vigueur depuis les années 1960 pour entrer dans les temps modernes. Et donc, admettre que notre développement ne passe plus par le tryptique transferts sociaux, exportation de banane et importation massive de produits finis. Le macronisme, ce libéralisme teinté d’interventionnisme étatique suppose une vraie révolution économique dans nos territoires. Quand donc commençons-nous ?