L’heure du renouveau politique n’a pas encore retenti. En tout cas, c’est le constat que nous pouvons dresser à l’issue du premier tour des législatives en Martinique.
Le renouveau n’est pas vraiment la priorité à l’œuvre après ce premier tour décevant des élections législatives en Martinique. C’est vrai que le chamboulement n’était pas attendu, mais pas au point que rien ne change, ou presque.
Tout d’abord, les 8 candidats qualifiés pour le second tour, dont les trois députés sortants candidats, totalisent 60% des voix. Si on inclut leurs poursuivants immédiats, qui terminent à la 3e et à la 4e place, et qui ont tous un passé politique, cette proportion atteint 81% des suffrages. En clair : 8 électeurs sur 10 ont choisi un certain degré de conformisme, négligeant l’écrasante majorité des candidats peu expérimentés ou inconnus.
Un autre élément en atteste : si on isole les scores obtenus par les 20 candidats présentés par les six formations qui n’existaient pas en 2012, on arrive à 15% des voix. Ces candidats ont donc été inaudibles ou peu convaincants. Certains n’ont pas pu faire fructifier les bons résultats obtenus par Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron, faute d’un ancrage électoral ancien. D’autres ont révélé leur inexpérience de la chose politique. Certains autres ont montré leur ignorance du bien public.
La coutume selon laquelle un député de Martinique est avant tout un élu local reste en vigueur. N’est pas Victor Sablé qui veut, seul exemple, sous la Cinquième République, de député sans ancrage électoral personnel, élu sur sa seule aura.
L’obsolescence de nos formations politiques n’est pas encore programmée. Il faudra attendre d’autres échéances pour constater le renouvellement des élus. À condition de commencer à planter les graines qui, demain, donneront de nouveaux arbres dans la forêt touffue de notre paysage politique aux couleurs contrastées.
Tout d’abord, les 8 candidats qualifiés pour le second tour, dont les trois députés sortants candidats, totalisent 60% des voix. Si on inclut leurs poursuivants immédiats, qui terminent à la 3e et à la 4e place, et qui ont tous un passé politique, cette proportion atteint 81% des suffrages. En clair : 8 électeurs sur 10 ont choisi un certain degré de conformisme, négligeant l’écrasante majorité des candidats peu expérimentés ou inconnus.
Un autre élément en atteste : si on isole les scores obtenus par les 20 candidats présentés par les six formations qui n’existaient pas en 2012, on arrive à 15% des voix. Ces candidats ont donc été inaudibles ou peu convaincants. Certains n’ont pas pu faire fructifier les bons résultats obtenus par Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron, faute d’un ancrage électoral ancien. D’autres ont révélé leur inexpérience de la chose politique. Certains autres ont montré leur ignorance du bien public.
La coutume selon laquelle un député de Martinique est avant tout un élu local reste en vigueur. N’est pas Victor Sablé qui veut, seul exemple, sous la Cinquième République, de député sans ancrage électoral personnel, élu sur sa seule aura.
L’obsolescence de nos formations politiques n’est pas encore programmée. Il faudra attendre d’autres échéances pour constater le renouvellement des élus. À condition de commencer à planter les graines qui, demain, donneront de nouveaux arbres dans la forêt touffue de notre paysage politique aux couleurs contrastées.