Il s'agit d'une discipline technique et exigeante, qui permet d'effectuer des travaux subaquatique jusqu'à 50 mètres de profondeur.
Organisateurs et stagiaires s'imposent d'abord une petite révision des tables de décompression, un des fondements de la formation. Et à des profondeurs extrêmes où évoluent ces hommes, la moindre erreur peut être fatale.
Après la partie théorie, place à la pratique. Les 4 scaphandriers doivent former une équipe d’intervention sous-marine. Le chef des opérations effectue les dernières vérifications.
Pour olivier Thérèse-Basile, scaphandrier professionnel, c’est une aubaine de faire cette remise à niveau obligatoire en Martinique qui accueille ce module pour la première fois.
Il existe deux types de formation scaphandrier. La mention B pour les vidéastes, scientifiques ou autres techniciens. Et la mention A pour les travaux publics.
Sous l’eau, ces scaphandriers sont capable de travailler jusqu’à 50 mètres. Ils découpent, soudent, inspectent des ouvrages sous-marins. Un métier important sur un territoire d'Outre-mer confirme Christophe Peretti, instructeur à l'école nationale des scaphandriers de Fréjus (Var)
Il y aurait une dizaine de scaphandriers en Martinique, autant en Guadeloupe. Ils interviennent sur les plateformes pétrolières ou sur des ouvrages immergés comme les ponts, mais aussi dans les zones portuaires. Un métier exigeant où cependant, les perspectives d’avenir sont multiples.