Pour sauver la Liat, il faudrait trouver d’urgence 5,4 millions de dollars US. Mais les actionnaires traînent les pieds et faute de liquidité la compagnie aérienne historique des petites Antilles pourrait bien cesser ses activités.
La réunion de mardi prochain (30 avril 2019) à la Barbade pourrait bien être celle de la dernière chance. Les administrateurs de la compagnie aérienne ont rendez-vous le matin, et les actionnaires dans l’après-midi.
La LIAT (Leeward Islands Air Transport) est aux prises depuis plusieurs années avec des difficultés financières.
Les pilotes et les employés de la compagnie ont bien accepté récemment une réduction de salaire de 6% pour permettre à la compagnie de se constituer d’urgence des liquidités nécessaires à la poursuite des activités. Mais cela reste insuffisant.
Il faudrait tout simplement trouver 5,4 millions de dollars américains pour pouvoir continuer à faire décoller les avions. C’est principalement l’ordre du jour de la réunion de mardi prochain. Si l’on échoue, "il faudra alors procéder à une restructuration transitoire menant à la fermeture de la Liat" prévient Ralph Gonsalvez, le Premier ministre de Saint-Vincent, un des quatre pays actionnaires de la compagnie aux côtés de la Barbade, La Dominique et Antigua-et-Barbuda.
Gaston Browne le Premier ministre d’Antigua s’est engagé à verser 1 million de dollars US. La Grenade a également annoncé son intention de contribuer à la survie de la Liat, en versant une aide basée sur le "facteur de charge" de son île. Mais on n’est loin du compte.
La Première ministre de la Barbade, Mia Mottley, s’est contentée de souligner qu'elle avait entamé lors de sa récente visite officielle au Canada des discussions avec la Banque européenne d'Investissement (BEI) sur le soutien au "secteur des transports" de la région, sans toutefois citer la Liat.
Ralph Gonsalvez regrette que plusieurs îles de la Caraïbe rechignent à aider la compagnie régionale alors qu’elles n’hésitent pas à soutenir des entreprises américaines du secteur aérien en leur garantissant un revenu minimum sur les dessertes.
La flotte de la Liat se compose de 10 appareils, dont sept en leasing et trois autres, propriété de la CDB, Banque de développement de la Caraïbe, basée à la Barbade.
Pilotes et employés solidaires
La LIAT (Leeward Islands Air Transport) est aux prises depuis plusieurs années avec des difficultés financières.
Les pilotes et les employés de la compagnie ont bien accepté récemment une réduction de salaire de 6% pour permettre à la compagnie de se constituer d’urgence des liquidités nécessaires à la poursuite des activités. Mais cela reste insuffisant.
Il faudrait tout simplement trouver 5,4 millions de dollars américains pour pouvoir continuer à faire décoller les avions. C’est principalement l’ordre du jour de la réunion de mardi prochain. Si l’on échoue, "il faudra alors procéder à une restructuration transitoire menant à la fermeture de la Liat" prévient Ralph Gonsalvez, le Premier ministre de Saint-Vincent, un des quatre pays actionnaires de la compagnie aux côtés de la Barbade, La Dominique et Antigua-et-Barbuda.
Les actionnaires rechignent
Gaston Browne le Premier ministre d’Antigua s’est engagé à verser 1 million de dollars US. La Grenade a également annoncé son intention de contribuer à la survie de la Liat, en versant une aide basée sur le "facteur de charge" de son île. Mais on n’est loin du compte.
La Première ministre de la Barbade, Mia Mottley, s’est contentée de souligner qu'elle avait entamé lors de sa récente visite officielle au Canada des discussions avec la Banque européenne d'Investissement (BEI) sur le soutien au "secteur des transports" de la région, sans toutefois citer la Liat.
Une flotte composée de 10 avions
Ralph Gonsalvez regrette que plusieurs îles de la Caraïbe rechignent à aider la compagnie régionale alors qu’elles n’hésitent pas à soutenir des entreprises américaines du secteur aérien en leur garantissant un revenu minimum sur les dessertes.
La flotte de la Liat se compose de 10 appareils, dont sept en leasing et trois autres, propriété de la CDB, Banque de développement de la Caraïbe, basée à la Barbade.