Ce dimanche 1er novembre 2020, il pleuvait encore des cordes. Et cela faisait plus d'une semaine que la Martinique était sous la pluie. Pourtant, 600 foyers n'avaient pas d'eau à leurs robinets. Quelle est la situation actuelle et pourquoi de telles pannes?
Alors que Météo France a enregistré, hier, dimanche 1er novembre 2020, pas moins de 122mm de cumuls de pluie sur le Gros-Morne, 350 foyers étaient privés d'eau potable sur la commune. À Grand-Rivière ils étaient près de 400.
6 agents de la SME étaient à pied d'oeuvre en cette journée d'astreinte (dimanche) pour rétablir la distribution en eau dans les quartiers concernés mais, dans la nuit qui a suivi (de dimanche au lundi 2 novembre 2020) le Morne-Rouge a lui aussi été touché par ces pannes. 300 péléens étaient donc, ce lundi matin (2 novembre 2020) encore privés d'eau potable. Entretemps, les techniciens de la Société Martiniquaise des Eaux ont pu intervenir et permettre un retour progressif à la normale.
Pour l'heure Grand-Rivière et le Gros-Morne sont petit à petit réapprovisionnés en eau. Le retour à la normale est prévue pour les heures qui viennent.
Plus en détails, au Morne-Rouge 2 quartiers sur 3 concernés, sont à nouveau desservis depuis hier soir. Seul les abonnés situés sur les points les plus hauts devront attendre encore un peu.
C'est que fortes pluies ne rime pas forcément avec "réservoirs pleins".
L'eau potable qui coule dans les robinets de la Martinique vient principalement du centre et surtout du nord de l'île. Cette eau est prélevée, via des captages, dans des rivières bien connues comme Rivière Blanche par exemple.
Mais le point de captage de Rivière Blanche, tout comme celui de la Capot, ne posent pas de problème. Tous deux sont équipés pour traiter les eaux troubles chargées de particules en suspension amenées par les pluies et le ruissellement de ces derniers jours. Le problème vient donc des petites installations de traitement des eaux. Au Gros-Morne, au Morne-Rouge et à Grand-Rivière justement, les unités sont plus petites. Et surtout elles sont équipées différemment.
Munies de grilles faisant office de filtre, elles sont souvent bouchées. Ainsi les réservoirs se vident sans se remplir. Et c'est la coupure d'eau.
6 agents de la SME étaient à pied d'oeuvre en cette journée d'astreinte (dimanche) pour rétablir la distribution en eau dans les quartiers concernés mais, dans la nuit qui a suivi (de dimanche au lundi 2 novembre 2020) le Morne-Rouge a lui aussi été touché par ces pannes. 300 péléens étaient donc, ce lundi matin (2 novembre 2020) encore privés d'eau potable. Entretemps, les techniciens de la Société Martiniquaise des Eaux ont pu intervenir et permettre un retour progressif à la normale.
Situation au Gros-Morne, au Morne-Rouge et à Grand-Rivière
Pour l'heure Grand-Rivière et le Gros-Morne sont petit à petit réapprovisionnés en eau. Le retour à la normale est prévue pour les heures qui viennent.
Plus en détails, au Morne-Rouge 2 quartiers sur 3 concernés, sont à nouveau desservis depuis hier soir. Seul les abonnés situés sur les points les plus hauts devront attendre encore un peu.
C'est que fortes pluies ne rime pas forcément avec "réservoirs pleins".
Difficultés des fournisseurs d'eau potable par temps de fortes pluies
L'eau potable qui coule dans les robinets de la Martinique vient principalement du centre et surtout du nord de l'île. Cette eau est prélevée, via des captages, dans des rivières bien connues comme Rivière Blanche par exemple.
Mais le point de captage de Rivière Blanche, tout comme celui de la Capot, ne posent pas de problème. Tous deux sont équipés pour traiter les eaux troubles chargées de particules en suspension amenées par les pluies et le ruissellement de ces derniers jours. Le problème vient donc des petites installations de traitement des eaux. Au Gros-Morne, au Morne-Rouge et à Grand-Rivière justement, les unités sont plus petites. Et surtout elles sont équipées différemment.
Munies de grilles faisant office de filtre, elles sont souvent bouchées. Ainsi les réservoirs se vident sans se remplir. Et c'est la coupure d'eau.
Vue du captage de Grand-Rivière (nord atlantique Martinique)
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Les techniciens font donc face à une double problématique. Car ils ne peuvent intervenir que physiquement. Impossible à cause du débit des rivières dont on connait la dangerosité en cas de fortes intempéries.